[...]
Les villes présentent des contrastes sociaux-spatiaux temporels de plus en plus marqués. L'accroissance des inégalités sociales s'insère dans les espaces urbains et prennent des formes géographiques variées selon l'échelle (communes, quartiers). Ces clivages s'expliquent d'abord par l'accroissement du prix foncier et de l'immobilier dans la ville centre. Les populations les plus aisées peuvent choisir leur lieu d'habitation (ville-centre, banlieues pavillonnaires), à l'inverse les catégories sociales les plus modestes sont exclues de ces quartiers à cause du coût élevé du logement ; la réapparition d'un chômage de masse a fragilisé socialement la population de grands-ensembles. Elles sont souvent reléguées dans des quartiers anciens, dégradés, des grands ensembles de banlieue des années 1960 et certaines zones périurbaines éloignées.
L'exode rural, le baby-boom et l'immigration de main d'oeuvre sont des facteurs importants pour la construction de grands-ensembles. La demande s'est faite si forte à la fin des années 1960 que la nécessité de construire vite et en quantité a dû être entendue. Ainsi, 10 000 logements ont été construits à cette période, dont 55% de logements sociaux qui se destinent à une population de niveau de vie moyen. 10% de la population française vit dans ces quartiers, dont 20% est au chômage. De plus, beaucoup de jeunes non-diplômés sombrent dans la délinquance face au niveau de vie dans lequel ils sont. Peu de gens partent en vacances, les richesses sont très faibles par rapport à d'autres quartiers de la ville.
On remarque que le quartier Val d'Argent est situé à la périphérie de la commune, il est excentré et séparé du sud par une voie ferrée. Sa situation isolée s'approfondit par la présence de zones industrielles qui l'entourent, le quartier est mal intégré à l'espace urbain.
Une véritable fragmentation socio-spatiale s'institue : dans certains quartiers, les résidents cumulent les difficultés sociales, à l'inverse, les résidences fermées se développent, surtout en région parisienne et dans le Sud du pays. L'agglomération parisienne connait un clivage entre la ville centre et la banlieue ou Est/Ouest (exemple entre Seine Saint-Denis et Neuilly). A Marseille, l'organisation sociale est très différente de Paris, elle forme une conurbation avec Aix-en-Provence qui est une ville plus riche avec un patrimoine mis en valeur (...)
[...] Grâce au TGV, le bassin parisien se situe à 1h du centre de Paris. Le coût des transports et l'extension des aires urbaines demandent trop d'investissement public dans les réseaux routiers et ferrés, de plus cela fait augmenter le taux de CO2. L'extension des aires urbaines accroit l'artificialisation du sol, on investit donc dans les transports urbains. B. Un territoire fortement métropolisé L'internationalisation de l'économie française accentue la métropolisation : la concentration des fonctions de commandement dans les métropoles les plus grandes. [...]
[...] Des usages nouveaux liés à une société citadine Les espaces ruraux ne s'identifient plus à l'agriculture, même si la moitié de la superficie du territoire français est utilisée pour la production agricole. Cette fonction n'occupe plus que actifs en 2007. Dans le quart Nord-Est de la France, une activité industrielle, même en déclin est toujours notable. Les espaces ruraux se caractérisent désormais par l'importance de l'emploi résidentiel. La présence de retraités, résidences secondaires et touristes contribue à faire vivre ces espaces ruraux et rééquilibre le territoire par la richesse transférée. [...]
[...] Le désengagement de services publics est une question sensible. Des dispositions comme les zones de revitalisation rurale ou les pôles d'excellence rurale visent à enrayer le processus de désertification. [...]
[...] Les centres-villes parfois dégradés voient leur population décliner. A partir du début des années 1970, la croissance des agglomérations s'est fortement ralentie au profit de leurs périphéries plus éloignées par un mouvement continu de périurbanisation qui concerne une couronne de plus en plus vaste. La forme d'un habitat pavillonnaire individuel et la mobilité automobile s'imposent comme le mode de vie de plus de 20% de la population, qui continue à travailler en ville. Ce développement a été permis par la progression d'infrastructures routières et de l'industrie automobile. [...]
[...] L'Etat se porte garant de ce droit, mais il y a un manque de logements sociaux non négligeable. Les objectifs sont de développer l'économie en donnant une dimension autre que résidentielle à la ville (plus d'emplois). Mais les projets doivent faire face à des difficultés: reloger la population durant la destruction, maintenir un logement pour chaque personne et au même prix. De plus, l'amélioration du cadre bâti ne résout pas les difficultés sociales, le déficit de formation et d'activités s'y aggrave, les symptômes de tension urbaine y persistent. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture