L'atmosphère : enveloppe gazeuse d'une masse de 5 milliards de tonnes ; elle exerce sur nous une pression forte de 1013 hectopascal à la surface du sol (pression atmosphérique), pression qui baisse très vite dès que l'on s'élève : elle n'est plus que de 700 hpa à 3000m, de 500 hpa à 5600 m, de 100 hpa à 16200m. Les 5 premiers kilomètres concentrent la 1/2 de la masse d'air. Elle est constituée de plusieurs gaz, dont l'azote (78%), l'oxygène (21%), du gaz (ou anhydride) carbonique, des gaz rares (néon - xénon - crypton - ozone) et de la vapeur d'eau. Elle contient aussi des particules solides ou liquides, les aérosols atmosphériques.
Plusieurs couches se superposent, mises en évidence par leur température. A partir de la surface se superposent quatre couronnes (...)
[...] C'est le phénomène de mousson. o interrompue par une circulation méridienne irrégulière lorsque la zone de hautes pressions tropicales se divisent en cellules anticycloniques plus espacées entre lesquelles circulent un air nord-sud ou sud-nord (les vagues froides ou cold waves des Etats-Unis, les remontées d'air tropical sur New York La circulation d'altitude a lieu d'ouest en est en raison de la rotation de la Terre. A l'intérieur existent des courants très puissants, les jets, vers de latitude et vers qui sont responsables des centres d'action de surface et qui permettent des échanges nord-sud. [...]
[...] On peut comparer cela à de l'eau qui s'écoulerait d'une position haute anticyclone vers une position plus basse dépression Plus la différence d'altitude est importante, plus la pente est forte et plus l'eau s'écoulera vite. La force du gradient ( fG) déclenche le vent . Plus elle est importante, plus le vent est fort. La rotation de la Terre va dévier ce mouvement. Les anticyclones et dépressions tournent avec la Terre car les pressions s'appliquent à la surface alors que le vent s'en affranchit. La trajectoire devient oblique par rapport aux isobares. [...]
[...] L'air sec a une Cs de 0,24, la vapeur d'eau de 0,46, la sable de un marécage de l'eau de mer de 0,93. On comprend aisément que l'air se réchauffe et se refroidisse très vite, que l'air sec ait une plus faible inertie que l'air humide. Ces propriétés physiques de l'air expliquent que l'air qui s'échauffe devienne très instable et s'élève, que l'atmosphère ne stocke pas ou peu l'énergie, que l'air immobile est un moins bon conducteur de chaleur que l'air agité , toutes notions importantes en climatologie. [...]
[...] Malgré tout, l'analyse norvégienne reste pertinente pour décrire le phénomène à son stade de maturité. Il existe aussi un front arctique (ou antarctique) entre l'air arctique et l'air polaire. - La zone intertropicale de convergence. Pendant longtemps a prévalu la théorie de la cheminée équatoriale L'échauffement de l'air, important dans cette région, permet une très forte ascendance de l'air. En se refroidissant l'air se décharge de son humidité (fortes pluies) puis, plus froid et donc plus lourd, il retombe sur les Tropiques en s'échauffant (déserts chauds). [...]
[...] Les champs de pression à la surface de la Terre. En raison de l'attraction terrestre et de la compressibilité des gaz, la pression moyenne de l'air s'établit à 1013 hectopascals (anciennement milibar). Les pressions extrêmes relevées varient de 870 hpa à 1084 hpa. La pression dépend : o de la température : un air froid est dense et donne de fortes pressions, un air chaud est plus léger et donne des pressions basses. o de l'humidité : un air humide est moins dense qu'au air sec. [...]
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