Evolutions récentes de la consommation, de la production et des échanges de produits alimentaires dans le monde
Les pays qui soutiennent le plus leurs agricultures sont les pays asiatiques à haut niveau de vie où les structure d'exploitation agricole sont demeurées de petite dimension. Le Japon, la Corée du Sud appartiennent avec la Suisse, la Norvège, le Liechenstein et la Chine au groupe du G10 dans le cadre des négociations commerciales de l'OMC : ces pays militent, en avançant des arguments d'ordre culturels, en faveur du maintien de niveau de protection élevés pour leurs agricultures nationales vis-à-vis des importations venant du marché mondial.
Le niveau de soutien qui était alors apporté aux agriculteurs européens de l'UE15 était proche de la moyenne des pays de l'OCDE. Il a diminué mécaniquement depuis dans la mesure où les passages à une UE25 puis UE27 se sont effectués avec un plafond budgétaire de la PAC maintenu au même niveau alors que la production agricole européenne augmentait.
Les pays de l'ALENA (U.S.A, Canada, Mexique) soutiennent de façon importante leurs agricultures, à des niveaux comparables, même s'ils sont très loin de constituer un marché commun agricole comparable à celui de l'UE.
L'Australie et le Brésil, pays membres du groupe de Cairns, soutiennent également leurs agricultures, mais à des niveaux inférieurs à ceux des pays riches.
Les agricultures russes et chinoises apparaissent davantage soutenues que leurs homologues australienne et brésilienne, même s'ils elles le sont moins que celles des pays riches.
Mais ces chiffres peuvent être trompeurs, les 40 milliards de dollars d'aides versées de 2000-2003 par le gouvernement chinois à ses agriculteurs représentaient 3,3% du PIB chinois de l'époque alors que els soutiens apportés à l'agriculture représentaient que 1,3% du PIB de l'UE et 1,2% du PIB de l'ensemble des pays de l'OCDE.
[...] Consommation de fruits et légumes a progressé. Ainsi nette diversification des régimes alimentaires marquée par une consommation accrue de protéines d'origine animale, de vitamines et de différents oligo-éléments contenus dans les fruits et légumes. Actuellement, la consommation directe de céréales sous forme de pain, de biscuits ou de pâtes alimentaires intervient pour moins du quart des apports caloriques dans le régime alimentaire des Français. La consommation de légumineuses, de racines et de tubercules est devenue très modeste alors que celle des fruits et légumes, de sucres et de l'ensemble des produits d'origine animale est devenu élevées. [...]
[...] On peut conclure au rôle décisif de structures de production et d'encadrement sanitaire. A l'intérieur de l'Europe, ces crises sanitaires ont fait apparaître des clivages, par exemple entre la France, dont les abattoirs et le réseau vétérinaire demeurent organisés et efficaces, et le R.U., où ils sont déstabilisés par les restructurations successives menées au nom du libéralisme à l'époque Thatcher. Produits géographiques et produits mondiaux Les produits alimentaires mis aujourd'hui à disposition parcourent des distances plus ou moins importantes depuis leurs lieux de production et subissent des transformations plus ou moins poussées par rapport aux produits agricoles qui ont servi de base à leur élaboration. [...]
[...] La population de la planète a mis 110 ans (1820-1920) pour passés de 1 à 2 milliards d'habitants. Elle a mis 40 ans (1960- 2000) pour passés de 3 à 6 milliards. Depuis 2000, malgré un léger ralentissement, elle progresse au rythme d'un milliard tous les 12 ou 13 ans. Il y avait milliards de personnes en 2006-2007, il y en aura 7 milliards en 2012- 2013 et 8 milliards en 2025. La production mondiale de céréales étaient de l'ordre de 2 milliards de tonnes début 2000. [...]
[...] Le développement de cultures d'exportation a été souvent accusé d'entraîner des déficits dans les productions alimentaires de base. Dans les pays pauvres, ce sont l'aspect quantitatif e la sécurité alimentaire qui pose des questions, dans les pays riches, ce sont les aspects qualitatifs comme en témoigne les crises alimentaires hyper médiatisées. Ainsi la vache folle (Encéphalie Spongiforme Bovine) : premiers bovins victimes au R.U. entre 1982 et 1985 : longue incubation à 5 ans), les bovins concernés sont victimes de troubles nerveux et moteurs, puis meurent. [...]
[...] Il est possible d'organiser leur commercialisation en se fondant sur des cours mondiaux qui apparaissent sur les marchés tels ceux de Chicago, de New York ou de Londres. Depuis 2005-2006 ces cours sont devenues favorables aux producteurs, mais auparavant ils ont été orientés à la baisse sur le moyen et le long terme en raison d'une offre qui était supérieure à la demande solvable mondiale, d'où une détérioration des termes de l'échange dont els producteurs agricoles ont été les premières victimes. [...]
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