Europe, foyer de peuplements, transition démographique, foyer d'émigration, émigration massive, terres d'accueil
Depuis l'Antiquité, l'Europe constitue un foyer de peuplements dont l'importance s'est accrue au fil des siècles pour rassembler, à l'aube du XXe siècle, près d'un quart de l'humanité (environ 420 millions d'habitants), et ce malgré les crises qu'elle aura rencontrées tout au long de son histoire.
Grâce aux progrès techniques et scientifiques favorisant la transition démographique, la population va connaître une forte croissance à partir du XVIIIème qui va se doubler d'une vague d'émigration vers les pays neufs.
[...] La population connait une forte baisse dans la période successive à cause de la peste noire qui ravage l'Europe. Du Moyen-âge au début du XXe, la croissance démographique connait une augmentation constante malgré quelques phases de déclin et de stagnation. De l'Antiquité à 1900, la population mondiale a un comportement similaire à la population européenne, toutes deux subissant une forte augmentation de la croissance à partir du XVe. La multiplication des crises : Les populations européennes sont majoritairement rurales, et particulièrement touchées par les maladies contagieuses et les épidémies comme la peste, le collera, par de mauvaises récoltes, entrainant la hausse des prix, et par extension la famine ou la disette, ainsi que de fréquentes guerres (guerre de 100ans, 1337-1453), entrainant des pillages et destructions, et donc des problèmes d'alimentations. [...]
[...] L'Europe, ancien foyer de peuplement aux nombreuses vicissitudes : Problématique de la partie : Comment la population européenne parvient-elle à conserver une importance mondiale ? Une croissance lente mais constante : Après une augmentation de population entre -400 et liée à une période de stabilité, due à l'empire Romain, on constate une baisse démographique liée à la perte de puissance ainsi que la disparition de ce dernier. Il faut attendre l'an 1000 pour que la population européenne retrouve le seuil qu'elle avait en l'an 0. [...]
[...] Ils se regroupent dans des quartiers et n'obtiennent que des emplois ingrats : à New-York, le quartier Italien de Little Italie, et le quartier Irlandais des Five Points. L'intégration se réalise néanmoins par le biais de fêtes (catholiques, St Gennaro, St Patrick). Conclusion : La croissance exceptionnelle de la population Européenne à partir du XVIIIe mais surtout au XIXe ainsi que les transformations importantes liées à la révolution industrielle engendrent une redistribution du peuplement mondial d'où sortent gagnants les pays riches. [...]
[...] Les européens partent majoritairement du fait de l'augmentation de la population, liée à la transition démographique ; des conditions de vie ( comme la grande famine Irlandaise causée par une maladie touchant la pomme de terre et faisant effondrer sa production entre 1844 et 1847) ; du chômage ( du à la mécanisation de l'agriculture et donc de l'exode rural pour aller travailler dans l'industrie) ; du manque de terres à cultiver ; ainsi que beaucoup d'autres raisons politiques ou religieuses comme les Pogroms ( persécutions des Juifs en Europe centrale), ou des bagnards. Des terres d'accueil : L'Amérique du Nord accueille 43 millions d'immigrants dont les ¾ s'installent aux Etats-Unis. L'Amérique du Nord devient alors le 4ème foyer de peuplement du monde. A partir du début XXe, les politiques migratoires sont de plus en plus sélectives : Construction d'Ellis Island à New-York en 1892 pour contrôler les migrants. La politique de quotas. Les nouveaux arrivants s'appuient sur des communautés déjà installées pour s'intégrer. [...]
[...] Cette dernière s'achève à la fin du XVIIIe en France, alors qu'elle se poursuit encore dans les autres pays, ceci s'expliquant par le phénomène d'instruction, le rôle de l'Eglise diminue. La transition démographique est alors le passage d'un régime démographique traditionnel, à savoir des taux de natalité et de mortalité forts ainsi qu'un accroissement naturel faible et donc une espérance de vie courte, à un régime démographique moderne, à savoir des taux de natalité et de mortalité faibles, un accroissement naturel faible également et une espérance de vie longue, une transition marquée par une période de fort accroissement entre les deux régimes. [...]
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