Depuis 2000 ans, les villes sont les facteurs du développement économique, social et culturel en Europe. En 2009, 70% de la population européenne vit et travaille dans les villes, et depuis 20 ans le même processus s'observe en Asie, Afrique et Amérique latine. Début XXIe, le développement des villes en Europe se caractérise pourtant par une stagnation, voire une baisse de la population. Certaines villes, dans des régions qui perdent de la population doivent faire face à une population vieillissante, à l'exode de leur main d'oeuvre, et à la fermeture des établissements (industriels, tertiaires) non rentables. Ce déclin est bien difficile à enrayer malgré des investissements exogènes (...)
[...] Villes et métropoles en Europe Depuis 2000 ans, les villes sont les facteurs du développement économique, social et culturel en Europe. L'évolution du système urbain en Europe a souvent été décrite (cf. Brunet, Braudel En de la pop européenne vit et travaille dans les villes, et depuis 20 ans le même processus s'observe en Asie, Afrique et Amérique latine. Début XXIe, le développement des villes en Europe se caractérise pourtant par une stagnation, voire une baisse de la population. Certaines villes, dans des régions qui perdent de la pop (Ancienne Allemagne de l'est, Ruhr, Lorraine) doivent faire face à une pop vieillissante, à l'exode de leur main d'œuvre, et à la fermeture des établissements (industriels, tertiaires) non rentables. [...]
[...] Plus loin encore, à l'interface avec la campagne, on retrouve des secteurs semi ruraux gentrifiés (habitat néo rural, complexes sportifs, parcs de loisir, agriculture périurbaine spécialisée) IV. Polycentrisme et forces du marché Le polycentrisme fait débat : ces conurbations ont-elles un avantage sur les agglomérations monocentriques ? Et peuvent-elles être administrées de façon efficace ? En Allemagne on assiste à des regroupements entre une grande ville et des villes petites et moyennes de son entourage pour pouvoir rester compétitifs ace la mondialisation. [...]
[...] En effet les capitales (Rome, Madrid, Copenhague ) sont en générale admises au rang de métropole (centres nationaux du pouvoir politique, économique et culturel). Zurich, grand centre financier mondial, n'est pourtant pas une métropole européenne, pas plus que Munich, Helsinki, Naples ou les capitales des états baltes. Les critères d'une métropole sont les suivants : être un centre de pouvoir politique, et de pouvoir économique (sièges sociaux d'un niveau international), être une ville-porte (hub international), et posséder une fonction discursive (centre de débat politique et intellectuel). [...]
[...] La poursuite de la polarisation urbaine semble inévitable, les institutions publiques, les mares ambitieux et les investisseurs privés privilégient ces localisations. E les politiques publiques en Europe tendent à aggraver cette disparité entre les grandes villes et les périphéries avec des villes petites et moyennes en stagnation. Les logiques du marché renforcent davantage l'image de la célèbre banane bleue que celle de la grappe de raisin européenne, qui suggère un système spatial polycentrique de régions réparties de façon équilibrées en Europe. [...]
[...] Les conséquences négatives de cette fièvre sont évidentes : les forces du marché sont concentrées sur un petit nombre de régions métropolitaines, délaissant dès lors les périphéries qui éprouvent les plus grandes difficultés à se maintenir et plus encore à se développer III. Les auréoles de la métropole La métropole du XXIe est un archipel d'espaces urbains fonctionnels, répondant à des besoins mondiaux et locaux. Le centre ville est une mosaïque de centres de consommation traditionnelle et de divertissements, de bureaux pour les firmes internationales et juridiques, et d'appartements de grand standing. [...]
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