Si la révolution industrielle a profondément marqué la géographie européenne, les mutations survenues depuis la fin de WW2 ont été plus radicales encore. La RI a multiplié les usines, entrainé une croissance des pop urbaines, et un développement du réseau ferroviaire mais les villes restent bien délimités et les usines concentrées près des puits de mines et des voies de communication. En revanche, la périurbanisation et la rurbanisation actuelle ont estompés la différence entre villes et campagnes. Les infrastructures ont bouleversé, uniformisé et banalisé les paysages. Il s'agit donc ici d'examiner le contexte politique et économique dans lequel se sont inscrites ces mutations après WW2, avant d'examiner leur impact sur l'évolution des structures spatiales (...)
[...] Ces régions sont caractérisées par de forts taux d'activité et de faibles niveaux de chômage. Elles sont aussi des espaces d'immigration privilégiés ce qui génère des inégalités sociales au sein même des régions. Parmi ces régions métropolitaines centrales, Londres et Paris présentent des spécificités dans les secteurs de la finance et des services avancés aux entreprises. Les métropoles de l'Europe médiane (Cologne, Francfort, Munich, Zurich, Milan, Helsinki) conservent une base industrielle importante axé sur la haute technologie et la chimie. [...]
[...] Le tourisme rural diffus est beaucoup plus limité mais peut représenter un apport important à la rénovation rurale et à le revitalisation des campagnes. De plus en plus, le tourisme en Europe concerne aussi des non-européens (américains, japonais, chinois et russes privilégiés). [...]
[...] de la Finlande, et le S.W de la suède. D'autres régions centrales sont orientées vers les activités de haute technologie industrielle (mécanique, auto, électricité, chimie) : bassin de la Ruhr, S. de l'Allemagne, Rhône-Alpes, N. de l‘Italie, S. de la Suède. Certaines concentrent des activités de conception : Sud de l'Allemagne. D'autres régions riches sont caractérisées par une agriculture efficace et intensive, les industries légères et les développements commerciaux : Autriche alpine, Nord et centre nord de l'Italie, pays valencien. [...]
[...] Elles insistent sur la promotion de l'eau et du rail. Des plateformes logistiques sont mises en place, parfois multimodales (Athus en Belgique, Bettembourg au Luxembourg, Villach en Autriche, Sopron en Hongrie, Melnik en république tchèque). Le trafic a tendance à se concentrer dans les corridors, dont le plus fréquenté est celui qui relie Anvers par Luxembourg, à Lyon et Marseille, Turin, Barcelone et Valence. Les lignes se multiplient sur les corridors longues distance (Rotterdam- Moscou, Bucarest-Istanbul). Cette tendance à la concentration du trafic sur des Euro corridors est accentuée par la taille des navires porte- conteneurs, qui desservent un nombre limité de ports. [...]
[...] Les évolutions du cadre politique et économique Après WW2, l'Europe est exsangue (42 millions de victimes européennes), réseaux de transport et campagnes ont été bombardées, les finances des états sont au plus bas février 1945 : Yalta, l'Europe est partagée entre deux sphères d'influence (coupure qui devient très vite étanche) A. Le contexte social, politique et économique à l'ouest L'Europe occidentale, au sortir de la guerre, est soumise à une double contrainte politique : la crainte de la diffusion communiste et l'hégémonie militaire et économique américaine. 1947-1952 : Plan Marshall : New deal (Roosevelt) : OECE (puis OCDE) : conseil de l‘Europe. Les politiques Keynésiennes, liées a développement de la production de masse (fordisme), assurent une croissance rapide de la production et de la productivité industrielle européenne. [...]
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