Espaces maritimes, mondialisation, droit international, conventions, traités, États, mer, économie, politique, pays, monde, littoraux
Si la mer représente plus de 70 % du globe, elle demeure un espace encore inégalement connu, longtemps "terra incognita", mais aussi inégalement réparti entre les puissances. Pour autant, mers et océans ne sont pas "res nullius", ils sont régis par le droit international et par des conventions et traités entre États. Les mers ont traditionnellement des fonctions nourricières (pêche), elles ont été largement le cadre de l'origine de civilisations (Japon/mer Méditerranée, "mare nostrum" des Romains/Atlantique au cœur du développement du capitalisme occidental…).
[...] Les ports, les havres, les rades, les estuaires, les baies historiques sont dans les eaux intérieures. La souveraineté de l'État y est totale. L'accès à ces eaux est du seul ressort de l'État côtier. ( Eaux territoriales : zone des 12 milles marins, où seul l'Etat côtier exerce les mêmes souveraineté et pouvoirs que sur la terre ferme ( ZEE Zone Economique Exclusive des 200 milles : possibilités pour les Etats d'exploiter ces ZEE au niveau économique, mais libre circulation pour les navires et avions. [...]
[...] – La dynamique technopolitaine : la haute technologie est indépendante des contraintes de localisation des matières 1ères. L'haliotropisme couplé à l'héliotropisme participe à la création de sunbelts de la Californie à l'arc méditerranéen UE. En Asie, la dynamique des littoraux où se concentrent les grands carrefours internationaux (hubs aériens et ports) polarise les espaces technopolitains (Shanghai, Guangzhou en Chine) II. la valorisation des espaces maritimes : un défi géoéconomique entre stratégies de contrôle, appropriation et revendication A . Le contrôle d'espaces stratégiques 1. [...]
[...] – Une prise en compte internationale. La Conférence mondiale sur le développement durable des petits Etats insulaires en développement (la Barbade 1994), adopte la Déclaration et le Programme de la Barbade qui établit des principes et des stratégies pour le développement qui protègeront l'environnement fragile de ces petits Etats insulaires. Ils s'inspirent de la Déclaration de Rio sur l'environnement et le développement (1992) et d'Action 21, le plan pour un développement mondial durable approuvé par le Sommet planète Terre. – Mais le réchauffement climatique ouvre aussi de nouvelles perspectives géopolitiques, au premier rang desquelles l'ouverture probable à l'horizon 2015 d'une nouvelle route maritime, celle de l'Arctique (route du Nord- Ouest), qui raccourcirait considérablement les durées de trajet pour les navires commerciaux (trajet le plus court entre le Japon et l'Europe). [...]
[...] Cette complexité de la définition est exploitée par la Russie pour justifier sa souveraineté sur le pôle Nord (depuis l'été 2007) et surtout sur les richesses pétrolières supposées des fonds de l'Arctique. – Les espaces maritimes internationaux ( La haute mer (au-delà de la ZEE) commence au-delà de la limite extérieure de la ZEE et représente 64% de la surface des océans. Le principe de la liberté y prévaut. L'ordre juridique qui s'y applique est celui des autorités de l'État dont le navire bat le pavillon. [...]
[...] – Le traitement du pétrole se localise essentiellement sur des espaces littoraux raffineries, pétrochimie, terminal des oléoducs, ports pétroliers pour satisfaire aux importations . L'activité pétrolière contribue au renforcement du rôle des littoraux dans les économies nationales. Beaucoup de grands ports ont une part considérable de leur trafic consacrée aux hydrocarbures. – Le développement de ZIP (zones industrialo-portuaires) s'accompagne du déplacement (ou création pour FAP) des centres de gravité de l'industrie vers les littoraux, ex sidérurgie sur l'eau sur lieu d'importation et non d'extraction. [...]
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