Cours sur les échelles, réalisé en 2ème année de licence de géographie. Ce document fait le tour des questionnements qui portent autour de la notion d'échelle ; on en distingue en effet plusieurs. Les échelles ne sont pas un outil très simple à manier, son utilisation comporte des pièges.
[...] Une échelle graphique est un segment de droite graduée qui représente son équivalent dans la réalité ; c'est une échelle facile à dresser. II) Des échelles pas si évidentes - si on fait un agrandissement ou une réduction d'une carte, par exemple avec une photocopie, l'échelle numérique devient fausse. Il faut faire attention à cela. Une échelle graphique reste juste si l'on agrandit/diminue la carte, puisqu'elle s'agrandit/rétrécie avec celle- ci. - L'échelle cartographique ne vaut que pour calculer des distances. En effet, l'échelle cartographique ne vaut pas pour les surfaces, où le rapport réalité/représentation serait le carré de l'échelle cartographique. [...]
[...] Le choix est quantitatif quand on ne représente par exemple qu'un niveau de cours d'eau, qu'un niveau de villes (plus de habitants). Le choix est qualitatif quand on sélectionne des objets : on ne peut pas tout représenter alors on ne choisit de mettre sur la carte que les villes, que le réseau routier La sélection doit avoir du sens, et doit être en rapport avec l'échelle de la carte. On ne va pas toutes les villes de France sur une carte à l'échelle de l'Europe, car on n'y verra rien du tout. la schématisation C'est une opération de simplification. [...]
[...] Il peut aussi s'agir du regrouper les symboles entre eux afin de créer des aires (par exemple pour montrer qu'une région est riche en mines, on ne va pas représenter chaque mine, mais colorier cette région dans une teinte plus ou moins foncée par rapport aux autres régions du pays (petite échelle), ou on peut aussi créer des aires à l'intérieur de cette région pour montrer là où il y a une concentration plus élevée en mines, à une plus grande échelle). l'harmonisation C'est la mise en cohérence des deux opérations précédentes. C'est la recherche d'un équilibre entre les besoins de simplification, le souci de maintenir une localisation précise des phénomènes représentés et les choix graphiques opérés. L'harmonisation doit toujours être faite avec l'idée qu'une carte doit être lisible. L'idée principale doit être vue dès le premier regard. Les rapports de distance, de surface, et de forme ainsi que le positionnement des lieux doivent être représentés. [...]
[...] C'est le cas en France pour les découpages électoraux. Il faut alors choisir des règles de passage pour pouvoir passer d'un découpage à un autre. Cela est une source d'erreurs possibles. Dans le cas de la France, si l'on dispose des données au niveau départemental et que l'on souhaite avoir un résultat par régions, on additionne les données de tous les départements qui composent une région, région qui constitue l'unité spatiale supérieure. - Si l'agrégation est facile à faire en ce qui concerne les territoires, elle l'est moins pour les réseaux. [...]
[...] C'est rare, mais cela peut arriver quand il y a des données manquantes. Par exemple lorsque l'on dispose de la moyenne nationale, et de toutes les données par région sauf une, mais qu'on ne souhaite pas laisser de blanc dans cette région ; on lui donnera alors la moyenne nationale. Pourquoi ? Parce qu'on ne peut pas se permettre d'inventer une information qui modifierait celle-ci. On créé alors une fausse information sans pour autant changer le sens de la carte. La désagrégation des données est toutefois à éviter. [...]
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