« Le droit à l'eau consiste en un approvisionnement suffisant, physiquement accessible et à un coût abordable, d'une eau salubre et de qualité acceptable pour les usages personnels et domestiques de chacun ». Observation générale nº15 relative au droit de l'eau, ONU, 2002.
Malgré son apparente abondance, l'eau est très inégalement répartie entre les pays et entre les hommes. 6 pays, dont le Brésil et la Russie, possèdent ensemble 60% des ressources en eau mondiales, la zone aride et semi-aride en est seulement dotée de 2%, bien que 1/5 de la population mondiale y vive. En conséquence, les ressources en eau par an et par habitant varient de moins de 100 m3 à plus de 100 000 m3 en année en moyenne.
Il faut souligner à ce stade la moitié des ressources mondiales en eau est commune à plusieurs pays, ce qui ajoute la complexité du facteur d'interdépendance.
[...] Il y a donc, à travers le monde, de grandes différences d'accessibilité et donc d'exploitabilité de l'eau. L'accès à l'eau pour tous est loin d'être garanti. Mais à ces inégalités existantes s'ajoutent des évolutions inquiétantes pour l'accès à l'eau douce dans le monde. Quelles sont les menaces qui pèsent sur cet or bleu ? La rareté de l'eau : si l'eau est de plus en plus rare, ce n'est pas seulement en raison de problèmes de quantité d'eau disponibles, mais aussi en raison de problèmes de qualité de l'eau. C'est pourquoi nous traiterons ces deux aspects. [...]
[...] Il faut donc repenser la valeur économique de l'eau. L'auteur affirme que l'augmentation du prix de l'eau aurait pour effet paradoxal d'être plus favorable aux pauvres, à condition de mettre en place des moyens de compensation, c'est-à-dire d'aide à la personne au moyen de paiements forfaitaires. Conclusion Quel avenir se dessine quand à l'accès à l'eau et son utilisation par les hommes ? En 2000 avaient été posés les objectifs du millénaire : réduire de moitié la proportion de la population mondiale n'ayant pas un accès minimal à l'eau potable et à l'assainissement. [...]
[...] Objectif de réduction de la pollution. Cette prise de conscience de nécessité d'action commune laisse entrevoir un avenir positif au bassin. Un exemple de la coopération : Israël et la Jordanie, autour du Jourdain signature d'un traité de paix abordant notamment la question du partage de l'eau entre les deux pays. Israéliens et Jordaniens optent pour une coopération technologique et pour une gestion commune d'une partie du Jourdain. La coopération vise à développer, grâce à des techniques de pointes, la maximalisation des apports d'eau. [...]
[...] Ces solutions sont à exploiter et le sont déjà. De plus, aucun progrès technique ne peut supplanter les bienfaits de l'éducation à l'épargne de l'eau. En effet, le comportement des citadins, surtout dans les pays développés, repose sur la conception que l'eau est abondante, simplement parce qu'elle coule lorsqu'on ouvre le robinet. Des comportements d'épargne pourraient réduire de moitié la consommation en eau des citadins. Dans les vieilles villes ou les pays pauvres, ce sont les fuites de canalisation des systèmes de distribution qui occasionnent des pertes très importantes. [...]
[...] En 1997, il n'a pas pu rejoindre la mer pendant 226 jours. De plus, les détournements d'eau en amont portent un évident préjudice à l'aval. C'est le cas de la province de Shandong, qui un jour se trouvera totalement privée de l'eau du fleuve jaune, qui apportait 50% de son eau d'irrigation. Le surpompage des nappes phréatiques : le pompage dans les nappes phréatiques est une autre manière de répondre aux pressions hydriques. En effet, grâce à des technologies de plus en plus puissantes, les personnes peuvent désormais atteindre des nappes plus profondes jusque-là inaccessibles. [...]
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