L'économie mexicaine est retracée dans cette présentation à travers les notions de production, d'industries et d'entreprises. L'industrialisation croissante constitue l'aspect le plus spectaculaire des transformations économiques du Mexique. La production des activités manufacturières a fortement augmentée, faisant accéder le pays à la 12ème place en termes de puissance industrielle mondiale.
[...] De ce fait, le Mexique appartient aujourd'hui à la catégorie des NPI. I Les types d'entreprises Les PME dans lesquelles prédomine le capital national fournissent une part importante de la production et des emplois de la main d'œuvre totale) dans les branches industrielles fabriquant des biens de consommation courants (alimentaire, textile Mais, faute de ressources financières suffisantes, ces entreprises ne peuvent pas acquérir les technologies modernes nécessaires à leur développement et constituent ainsi la partie la plus fragile du tissu industriel. [...]
[...] Les 4 plus grands complexes pétrochimiques se situent dans les zones d'extraction des hydrocarbures du Golfe du Mexique dans le Sud de l'Etat de Veracruz, autours de Coatzacoalcos. La législation mexicaine distingue la pétrochimie de base ou lourde dépendant entièrement de l'Etat par l'intermédiaire de Pemex et la pétrochimie secondaire ou légère. L'Etat a élargi la gamme des produits de la pétrochimie légère en y faisant passer des produits classés auparavant dans la pétrochimie lourde. Ainsi, la quasi-totalité des produits de l'industrie pétrochimique est passée dans la catégorie des produits non stratégiques et qui ne font pas partie des secteurs réservés par l'Etat à la Constitution. [...]
[...] L'importance de l'automobile Fer de lance de l'industrie mexicaine. Génératrice de du PIB de l'emploi manufacturier et des exportations du pays (1998 : 21 Mds Industrie récente car en 1958 le Mexique importait la quasi-totalité des véhicules immatriculés chaque année qui venaient essentiellement des USA. Industrie automobile nationale contrôlée par des entreprises mixtes associant les capitaux étrangers et le capital mexicain du secteur public d'une part, et par des filiales des constructeurs américains, européens et japonais d'autre part. Dès 70's : la forte augmentation liée au boom pétrolier a stimulé la demande intérieure et a conduit les constructeurs américains à installer de nouvelles unités de production au Mexique de 1981 à 1983. [...]
[...] Les centres principaux d'industrie cotonnière sont Orizaba, Puebla et Mexico : tonnes, rang d'Amérique latine derrière le Brésil. Grâce à ses ressources pétrolières abondantes et à sa puissante industrie pétrochimique, le Mexique est le premier producteur latino-américain de fibres synthétiques qui sont fabriquées par des sociétés dans lesquelles le capital et la technologie étrangère sont représentés. La confection est une activité importante à Mexico et Puebla. Plus modernes, mais toujours avec des travailleurs médiocrement rémunérés, sont les maquiladoras de la zone frontalière où la branche vêtement et autres produits textiles représente 10% de la valeur ajoutée totale de ce type d'entreprise. [...]
[...] La production a régressé dans le même temps où l'ensemble de la production manufacturière augmentait. La balance commerciale, longtemps excédentaire, a accusé un déficit croissant à partir de 1989. Les importations de fibres ont augmenté, de plus en plus concurrencées par celles des industries asiatiques. En revanche, depuis la mise en place de l'Alena, les exportations se sont développées devançant les pays asiatiques, et la balance commerciale s'est nettement améliorée, le déficit du milieu des 90's laissant place à un excédent de 2,4 Mds $ en 1998. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture