A- Le rôle controversé des ONG
L'Organisation mondiale du commerce, les agences de l'Organisation des Nation Unies peuvent apparaître comme des organismes de régulation. D'autres leur contestent ce rôle et en font parfois même les outils aux mains des plus puissants, firmes ou Etats. La gouvernance de ces grandes organisations est un défi majeur.
B- Le poids des populations
La société civile peut être un contrepoids. Les organisations non gouvernementales sont actives dans des domaines de plus en plus variés. Les opinions publiques ont des moyens de pression efficaces par exemple dans le domaine de l'environnement. C'est aussi vrai pour les nouvelles formes de relations économiques comme le commerce équitable ou encore le souci de production éthique par exemple en boycottant les firmes qui tolèrent le travail des enfants. Mais cette capacité d'action est très inégale selon les pays, le niveau de développement, de liberté politique et d'expression. (...)
[...] III) Les fractures de la mondialisation Une fracture Nord-Sud remise en cause ? La limite entre pays du Nord et pays du Sud n'est plus aussi nette avec le développement rapide de pays émergents du Sud et l'enrichissement de certains pays pétroliers. Pour autant, cette lecture du monde demeure pertinente dans bien des domaines. Une croissance de la pauvreté dans tous les pays du monde Par contre à plus grande échelle, les inégalités se sont accrues à l'intérieur des sociétés. [...]
[...] Dans un monde de réseaux, la différence entre intégrés et exclus est de plus en plus importante. Le défi de la cohésion se pose à toutes les sociétés, à toutes les échelles. Conclusion La mondialisation a crée des opportunités pour certains pays et les a poussés sur la voie du développement. Mais comme elle s'appuie sur des centres, elle engendre inévitablement des périphéries. Des pays mais aussi des régions entières du globe restent ainsi à la marge et se trouvent exclus. L'Afrique constitue ainsi très largement une périphérie qui reste en dehors à l'écart du développement. [...]
[...] Une mondialisation équitable ? Introduction La mondialisation, processus historique et géographique s'est accélérée depuis le début des années 1980. Elle désigne la tendance à l'uniformisation des modes de vie. Le monde tend à devenir un village planétaire mais alors que les différences culturelles s'estompent, en est- il de même des inégalités économiques ? Sous l'effet de la mondialisation, le monde devient-il plus équitable ? Nous verrons d'abord que la mondialisation crée des centres et des périphéries puis nous étudierons le poids des acteurs et des opposants à ce processus et les fractures qu'il engendre. [...]
[...] La gouvernance de ces grandes organisations est un défi majeur. Le poids des populations La société civile peut être un contrepoids. Les organisations non gouvernementales sont actives dans des domaines de plus en plus variés. Les opinions publiques ont des moyens de pression efficaces par exemple dans le domaine de l'environnement. C'est aussi vrai pour les nouvelles formes de relations économiques comme le commerce équitable ou encore le souci de production éthique par exemple en boycottant les firmes qui tolèrent le travail des enfants. [...]
[...] La question de la protection de certaines productions stratégiques comme les produits agricoles et alimentaires se pose aussi avec une grande acuité. Une mondialisation, au seul profit des pays riches ? Les tenants de la mondialisation espèrent que la croissance des échanges, la création de richesse permettront à chacun de trouver sa place, de se développer. D'autres voient dans la mondialisation économique une règle du jeu unique, créée et imposée par les plus forts. La mondialisation serait ainsi pour eux au seul bénéfice des pays riches. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture