La mondialisation, processus historique et géographique s'est accélérée depuis le début des années 1980. Elle suscite de nombreuses interrogations dans toutes les sociétés du monde. Parmi les débats qu'elle pose, celle du développement durable a pris une grande place tant les questions environnementales inquiètent.
La mondialisation qui produit des inégalités, des espaces centraux et périphériques peut-elle être porteuse d'un développement durable ?
Nous verrons d'abord que la Terre est une planète finie où la croissance ne peut donc être infinie, puis nous interrogerons sur les efforts pour trouver un nouveau modèle de croissance et enfin sur les mutations inévitables qui se profilent.
[...] Cette prise de conscience a pourtant des limites, celles des intérêts des entreprises et des Etats. On a évalué qu'un Américain produirait autant de gaz à effet de serre que 20 Indiens ou 270 Népalais. L'empreinte écologique d'un citoyen nord-américain moyen est équivalente à 9,6 hectares globaux. En 2012, les Etats-Unis refusent toujours de ratifier le protocole de Kyoto et proposent de créer un marché de la pollution (...)
[...] Une mondialisation durable ? Introduction La mondialisation, processus historique et géographique s'est accélérée depuis le début des années 1980. Elle suscite de nombreuses interrogations dans toutes les sociétés du monde. Parmi les débats qu'elle pose, celle du développement durable a pris une grande place tant les questions environnementales inquiètent. La mondialisation qui produit des inégalités, des espaces centraux et périphériques peut-elle être porteuse d'un développement durable ? Nous verrons d'abord que la Terre est une planète finie où la croissance ne peut donc être infinie, puis nous interrogerons sur les efforts pour trouver un nouveau modèle de croissance et enfin sur les mutations inévitables qui se profilent. [...]
[...] Une fois de plus économie, écologie et justice sociale sont liées : le développement durable est bien à la fois écologiquement vivable, économiquement viable, socialement équitable. Conclusion La mondialisation suscite des protestations de citoyens de divers pays du monde, notamment les plus pauvres. Le modèle de croissance adopté jusqu'à maintenant a causé de nombreuses atteintes à l'environnement. Face à l'inquiétude des populations et devant le constat de la situation écologique de nouvelles solutions s'imposent. La mondialisation doit muter et prendre en considération la question de l'environnement avant qu'il ne soit trop tard. [...]
[...] II) Une autre croissance ? Les ressources naturelles : produits ou biens communs ? La question des ressources naturelles (eau, forêt, énergie ) et de la manière de les appréhender se pose avec de plus en plus de force. Faut-il les considérer comme des biens économiques à exploiter ou des biens communs qu'il faut préserver pour l'avenir et mettre à disposition de tous ? À la logique économique des firmes s'opposent de plus en plus d'autres logiques, sociales. Une prise de conscience limitée Cette prise de conscience a pourtant des limites, celles des intérêts des entreprises et des Etats. [...]
[...] III) Un tournant ? Des changements inévitables Deux faits nouveaux peuvent sans doute changer la donne : la raréfaction du pétrole, son épuisement prévisible dans les décennies à venir et la prise en compte du coût en carbone des transports, des émissions de gaz à effet de serre liés aux déplacements. La généralisation des déplacements a été la clé de voûte de la mondialisation. La multiplication des échanges à grande vitesse, grand gabarit, longue distance ont accompagné et rendu possible la mondialisation. [...]
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