Il s'agit de l'étude des rapports entre espace et politique qui peut se comprendre à l'échelle d'un groupe, d'un Etat, du monde. Cette étude pose deux questions fondamentales : en quoi un espace donné influence-t-il la politique d'un groupe, d'une nation ou d'un ensemble de nations ? En quoi la politique d'un Etat se sert-elle de sa géographie pour bâtir une théorie ?
La politique étant majoritairement l'œuvre d'un Etat la géopolitique s'intéresse principalement aux œuvres des espaces nations à leurs frontières, à leur société, les minorités ethniques, religieuses et les systèmes d'alliance sont étudiés. La géopolitique s'intéresse aussi aux représentations mentales qu'ont les habitants de tel ou tel territoire, au sentiment de sécurité etc.
La géopolitique essaie de différencier les facteurs d'explication permanents des facteurs conjoncturels qui influent la politique des Etats.
[...] On parle aussi de migrations en ce qui concerne les animaux. Chez de nombreux auteurs, le déplacement ponctuel est plutôt appelé mouvements à l'image des mouvements pendulaires ou le mouvement hebdomadaire en début et fin de week-end comme pour les élèves internes. La nomadisation n'est pas considérée comme une migration, car ils se déplacent souvent et essentiellement en fonction des saisons. Le terme de migration ne s'applique pas non plus aux déplacements touristiques de trop courte durée et sans installation. [...]
[...] Le terme de mondialisation a lui aussi connu son évolution, dans les années 1980 il s'impose dans un sens économique, mais les historiens et géographes le voient plus dans un sens d'espaces Levy dira que la mondialisation est l'émergence du monde comme espace les historiens tels que Braudel le voit comme un processus historique d'extension du système capitaliste dans l'espace mondial. Aujourd'hui la mondialisation ne se limite pas à l'aspect économique, elle comprend l'espace, le social, culturel, et même politique. Elle doit être appréhendée de manière multi scalaire comme une mise en relation entre des territoires à différentes échelles. L'analyse de la mondialisation est essentiellement systémique, la Terre vue comme un système. [...]
[...] Saskia Sassen distingue 3 villes globales parmi les métropoles mondiales : New York, Londres, Tokyo. (Cf la biographie). Dollfuss parle du fait que l'ensemble des villes qui contribuent à la direction du monde forme l'archipel mégalopolitain mondial. Le monde d'ordonne autour de pôles qui sont des centres d'impulsion de la mondialisation, cette notion fait référence à une grille de lecture centre- périphérie avec comme centre la Triade (à vérifier pour aujourd'hui, car peut-on encore dire que la triade est au centre vu la place que tient la Chine). [...]
[...] Un autre type de port se multiplie le hub portuaire, mis en avant avec la mondialisation. L'idée même de port est liée à celle de l'arrière-pays de l'Hinterland et de c'est la raison pour laquelle le secteur industrialoportuaire s'est développé avec le développement de l'industrie. Il a fallu adapter les ports au gigantisme dû au trafic maritime plus intense, l'abaissement des coûts du trafic maritime et de l'internationalisation croissante de l'économie. On a alors adapté les navires avec par exemple les supertankers ou superpétroliers. [...]
[...] Roger Brunet parle de synapse pour les ports : lieu d'échanges entre deux zones. Dans les ports il y a les bassins à flot (fermés par des écluses et le niveau est stable) et des bassins de marée (accessible depuis la haute mer quel que soit son niveau), bassins de radoub ou cales sèches (servent à la réparation à sec et le nettoyage). Il y a les ports maritimes (trafic par la mer), en France la création des ports autonomes en 1965 permet une autonomie de la gestion pour les établissements portuaires (l'État ne s'occupe que de la construction et de l'entretien des infrastructures), il a les ports fluviaux (trafic voie fluviale). [...]
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