Diaspora indienne, PIO people of indian origin, NRI non-resident indian, New Delhi, statut sui generis des Indiens, péninsule arabique, monde, rôle économique, autorités indiennes, Nehru
La diaspora indienne forme la deuxième plus grande communauté diasporique au monde après la Chine avec plus de 28 millions de personnes en 2015, comprenant 17 millions de PIO et 11 millions de NRI.
Deux composantes sont en effet à distinguer au sein de la diaspora indienne, les PIO d'une part (People of Indian Origin), des ressortissants étrangers d'origine indienne : soit 1/d'anciens détenteurs d'un passeport indien, 2/des descendants de ressortissants indiens, jusqu'à la troisième génération ou 3/l'épouse d'un ressortissant indien (ou d'un PIO). Les NRI (Non-Resident Indian), d'autre part, constituent, quant à eux, la part des ressortissants indiens vivant outre-mer. Le terme de NRI a été créé au dans les années 1970 en vue d'éviter une double imposition fiscale.
[...] En 1984, le Premier ministre Rajiv Gandhi est le premier à reconnaître l'importance des NRI. Dans un discours prononcé en 1987, il déclara : « nous ne devons pas envisager [la diaspora] comme un exode des cerveaux, mais comme une banque de cerveaux. » En 1991, les réformes libérales s'accompagnent de mesures en faveur de la diaspora (ouverture de comptes bancaires possible, délivrance des visas facilitée, etc.) Un autre tournant s'amorce au début des années 2000 avec la possibilité offerte aux Indiens d'acquérir la double nationalité (2003) ainsi que la création d'un ministère des affaires indiennes d'outre-mer (2004) et la mise en place d'une carte de PIO, octroyant des droits substantiels aux étrangers d'origine indienne (pas d'obligation de visa). [...]
[...] Deux composantes sont en effet à distinguer au sein de la diaspora indienne, les PIO d'une part (People of Indian Origin), des ressortissants étrangers d'origine indienne : soit 1/d'anciens détenteurs d'un passeport indien, 2/des descendants de ressortissants indiens, jusqu'à la troisième génération ou 3/l'épouse d'un ressortissant indien (ou d'un PIO). Les NRI (Non-Resident Indian), d'autre part, constituent, quant à eux, la part des ressortissants indiens vivant outre-mer. Le terme de NRI a été créé au dans les années 1970 en vue d'éviter une double imposition fiscale. I. Le récent regain d'intérêt de New Delhi pour sa diaspora : de l'« exode des cerveaux » à la « banque de cerveaux » – Sous Nehru, les autorités indiennes se sont volontairement dissociées de leur diaspora. [...]
[...] La diaspora indienne représente donc le premier investisseur dans le pays. L'impact de la diaspora indienne aux États-Unis millions dont 1٫2 million de NRI) a également été fondamentale dans l'accroissement de l'industrie du logiciel en Inde. On estime que des entreprises technologiques de la Silicon Valley ont à leur tête un chef d'entreprise indien. Une des premières conséquences de cette présence dans le secteur des technologies se traduit par la préférence affichée des sociétés américaines pour les entreprises indiennes lors de l'externalisation de leurs activités. [...]
[...] Le caractère protéiforme de la diaspora indienne à travers le monde – Le statut sui generis des Indiens dans la péninsule arabique. Le nombre d'indiens dans les pays du Golfe est considérable, ils étaient près de 7 millions début 2015, dont : Arabie Saoudite ( 2.8 millions) – plus grand nombre de NRI au monde –, E.A.U millions), Qatar (600,000), Oman (700,000) et Koweït (760,000). Contrairement aux ÉtatsUnis, la main d'œuvre indienne dans le Golfe est très peu qualifiée, les foyers d'émigration indiens vers ces pays étant souvent des régions pauvres (Kerala). [...]
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