Développement et inégalités en Chine, croissance économique chinoise, espaces productifs, Deng Xiaoping, économie socialiste de marché, inégalités internes, coefficient de Gini, zones rurales, zones urbaines, exode rural, Shanghai, métropoles chinoises
La croissance économique chinoise n'a pas d'équivalent depuis son ouverture au monde en 1978. Les nombreuses réformes impulsées par Deng Xiaoping, le principal dirigeant de la République populaire de Chine de 1978 à 1989, comme les 4 modernisations et la littoralisation des espaces productifs (la création des ZES, l'ouverture des villes côtières et des régions aux investissements étrangers) ont mené vers l'"économie socialiste de marché ". La croissance annuelle proche des 10% par an entre 1979 et 2011 connaît cependant un ralentissement depuis 2012, ne dépassant plus les 8% (6,6% en 2018). La Chine est désormais la deuxième puissance économique mondiale juste derrière les États-Unis qu'elle devrait dépasser vers 2025.
[...] L'État chinois a aussi mis en place des mesures fiscales et sociales pour réduire les inégalités entre populations. Ainsi, la suppression d'impôts agricoles nationaux ou la gratuité de l'éducation pour les enfants des campagnes de l'Ouest chinois visent à rééquilibrer la société chinoise, mais surtout à freiner, voire à stopper, l'exode rural. A. Des inégalités difficiles à résorber Les conditions de vie de la population rurale restent cependant beaucoup plus difficiles que celles des urbains : le niveau des salaires est bas, la couverture sociale très faible. L'hôpital est inaccessible à de la population rurale. [...]
[...] Il varie entre 0 et 1. Plus l'indice est élevé, plus les inégalités sont fortes. Économie socialiste de marché : système économique chinois mis en place à la suite des réformes des années 1970-1980, qui allie libéralisme économique et contrôle politique autoritaire. Exode rural : flux migratoires des habitants des espaces ruraux vers les zones urbaines. Mingong : travailleur migrant, souvent classifié en tant que rural, qui migre parfois illégalement dans les villes dans l'espoir d'y trouver de meilleures conditions de vie. [...]
[...] La Chine, un territoire à la vitesse de développement inégalée A. Une croissance économique rapide, mais mal répartie La croissance économique chinoise n'a pas d'équivalent depuis son ouverture au monde en 1978. Les nombreuses réformes impulsées par Deng Xiaoping, le principal dirigeant de la République populaire de Chine de 1978 à 1989, comme les 4 modernisations et la littoralisation des espaces productifs (la création des ZES, l'ouverture des villes côtières et des régions aux investissements étrangers) ont mené vers l'« économie socialiste de marché ». [...]
[...] Leur niveau de vie ne leur permet pas d'utiliser la corruption, très présente en Chine, pour se protéger. Enfin, dans le cadre d'une mondialisation reposant avant tout sur la maritimisation des échanges, les investisseurs semblent toujours plus enclins à porter leurs investissements sur les régions littorales. Notions Fragmentation : organisation de l'espace urbain selon les catégories sociales de la population. Elle s'oppose à la mixité socio-spatiale. Littoralisation : concentration des populations et des activités le long ou à proximité du littoral. [...]
[...] L'explosion des inégalités internes A. Des inégalités entre zones rurales et urbaines En Chine, les inégalités sociales liées à la croissance restent à un niveau élevé, selon les chiffres officiels. En 2017, le coefficient de Gini s'est établi à 0,47 (contre, par exemple pour la France), indiquant la persistance de fortes inégalités. De même, si l'extrême pauvreté (habitants vivant avec moins de 1,25 dollar par jour) qui se concentre dans les provinces rurales de l'Ouest a beaucoup reculé millions de Chinois, soit de la population, vivent avec moins de 5 dollars par jour selon la Banque mondiale. [...]
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