Géographie du développement, géopolitique, seuil de pauvreté, migrations, indicateurs de développement, écologie, IDH Indice de Développement Humain, ONU Organisation des Nations Unies, captation des ressources, libéralisme, marxisme, capital naturel, aide au développement, flux financiers, ONG Organisations Non Gouvernementales, eau potable
Il y a un grand nombre d'expressions pour qualifier la situation de certains pays (mal développement, en développement, sous-développement). Le but de cette multitude de termes est d'expliquer les recompositions géopolitiques. Leur utilisation doit se faire en comprenant leur construction sociale pour identifier ce qu'il y a de sous-jacent. Pourquoi travailler sur la géographie du développement ? Le terme de développement est largement diffusé dans la compréhension du monde, il s'agit de, comprendre et de fait il y a un certain nombre de réalités qu'il ne s'agit pas d'oublier. La question des migrations, les questions climatiques, la faim dans le monde sont des questions toujours importantes. En 2019, il y a un milliard de personnes qui ont faim, il est encore possible de mourir d'une bronchite, d'une appendicite. Aujourd'hui, dans cette catégorie officielle des pays en développement, il y a 150 pays, et 85 % de la population mondiale y vit, c'est donc le monde majoritaire. Pour l'Afrique 92 % de la population vit sous le seuil de la pauvreté. On observe de très fortes migrations des jeunes Érythréens (souvent mineur).
[...] Il y a une évolution de la consommation d'eau, en lien avec le niveau de développement. Pour ce qui est de la consommation domestique, un Français utilise 180 litres d'eau par jour, un États-Unien 295 litres litres pour un Canadien. Il faut ajouter la consommation d'eau indirecte, notamment la consommation de l'eau pour la nourriture. En lien avec le niveau de vie, augmente le niveau de gaspillage parce que de nombreux équipements, comme cela reste un bien relativement peu cher, il y a peu de contrôle en termes d'attention, de consommation que d'autres. [...]
[...] Elle est cinq à six fois plus élevée dans les pays à hauts revenus que dans les pays à bas revenus par personne. Le problème de ce type d'indicateur c'est une dimension très figée. Le souci de cet indicateur réside dans le fait qu'il ne prend pas en compte les différences sociales. Aussi, cet indicateur est avant tout médiatique et non scientifiquement reconnu. Le concept de développement durable s'inscrit donc dans le prolongement des réflexions des années 1990 qui est de dire que la croissance mène à un mal développement. [...]
[...] Pourquoi travailler sur la géographie du développement ? Le terme de développement est largement diffusé dans la compréhension du monde, il s'agit de comprendre et de fait il y a un certain nombre de réalités qu'il ne s'agit pas d'oublier. La question des migrations, les questions climatiques, la faim dans le monde sont des questions toujours importantes. En 2019, il y a un milliard de personnes qui ont faim, il est encore possible de mourir d'une bronchite, d'une appendicite. Aujourd'hui, dans cette catégorie officielle des pays en développement, il y a 150 pays, et de la population mondiale y vit, c'est donc le monde majoritaire. [...]
[...] L'idée c'est de voir les fortes concurrences d'usages pour une même ressource avec un problème de réseau, une pression accentuée sur la ressource, et une augmentation des captations souterraines, une salinisation de la nappe phréatique, sans compter le passage le long du canal, de la traversée, des zones agricoles extrêmement marqués par des intrants. Le réseau perd de l'eau traitée ( en fuite en captation diverse). Se pose alors la question de boire ou manger ? Il ne faut pas voir l'eau comme seule source de conflits, c'est aussi un outil de gestion collective de la répartition des ressources. [...]
[...] Deux critiques principales : L'expression est une notion idéologiquement connotée, elle est états-unienne et de fait capitaliste. Il s'agit de montrer les pays sous-développés, pays que les États-Unis doivent aider (idée de domination ?). En 1962, René Dumont fait de la notion de développement le cœur de sa réflexion dans son ouvrage L'Afrique noire est mal partie. Yves Lacoste rédige en 1963 une Géographie du développement. Son but est d'avoir une démarche postcoloniale qui dénonce la colonisation. La seconde critique, c'est le fait qu'elle soit ethnocentrée. [...]
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