L'Inde est une civilisation dont la réflexion sur la création du monde est partie prenante de ses origines, elle a vu son influence sur plusieurs pays voisins et domine encore actuellement dans les questions géopolitiques. Comment se sont mises en place les structures politiques, sociales et économiques du continent indien et que peut-on en déduire quant à leurs évolutions successives ?
Plusieurs thèses sont évoquées sur l'origine même du peuple indien et de sa formation : C'est l'apparition des premières institutions sociales qui permis la civilisation (ex: les brahmanes) par les témoignages de sources orales sacrées apportés par les hymnes védiques : les usages linguistiques (le Munda) ou les coutumes religieuses sont basés sur des croyances animistes et des rites corporels (les animaux, l'importance de l'âme) . C'est le développement de mythes des origines (le mythe des Puranas).
[...] ) avec le soutien des rois. Le bouddhisme reste contenu en Inde (il va plutôt perdurer dans les pays proches de l'Inde actuelle sous plusieurs formes). Cependant, le bouddhisme marque la prise de conscience d'une histoire qui affecte les hommes Des rivalités territoriales subsistent entre plusieurs états de -642 à -330. Le règne d'Ashoka confirme un idéal de souverain pour l'Inde et aussi un guerrier kshatrya, défenseur de l'ordre public et juridique. Cela amène donc à considérer 3 phases successives : le royaume de Kashi, l'empire Magadha dans le nord de l'Inde et le règne d'Ashoka. [...]
[...] intégré plus tard à la religion brahmanique et diffusé aussi dans le monde oriental. Le jaïnisme (religion qui se base sur la réincarnation, le végétarisme, idéal de vie monastique . ) est une religion qui impose une vie ascétique et humble (doctrine de Mahavira) et devient religion prédominante avec le bouddhisme. La religion védique est personnification des forces de la nature en Dieux (Le ciel, le soleil, le savoir . ) ou groupes de Dieux (les vasu, les lois universelles). C'est une religion encadrée par des rites, offrandes et coutumes dont la réincarnation. [...]
[...] Le pouvoir central passe du nord du pays vers le sud et des capitales deviennent peu à peu des hauts lieux culturels. Les problèmes de succession subsistent mis à part des conflits dans le sud du pays et la soumission des royaumes voisins relatée par des sources exogènes. Le pays est soumis à une caste dirigeante d'intellectuels et de religieux. Comme Ashoka, c'est le refus du déclin moral tant pour les moines bouddhiques que pour les laïcs. affirmation des invasions musulmanes et l'empire mongol d'Akbar Sur le plan artistique et territorial. [...]
[...] Le commerce de l'or ou de l'ivoire avec l'Inde et le monde oriental. Jusqu'en le commerce avec l'orient se poursuit (Délos, le centre du commerce entre l'Inde et l'Europe La culture de l'Inde reste très marquée par l'influence grecque (l'art gréco-bouddhique). Des aspects philosophiques et religieux s'exportent tels que l'ascétisme des moines chrétiens et des jaïnas) L'État fort sous le règne d'Ashoka et la création de structures sociales indiennes C'est l'unification de l'Inde par les écrits (l'Artha Shastra pour la police et la justice dans l'empire) ou les édits d'Ashoka pendant son règne. [...]
[...] La fin de l'Empire Mongol marque la perte des valeurs indépendantes mais voit se forger des valeurs identitaires . Le poids de Gandhi dans l'affirmation des valeurs nationales L'occupation successive des portugais, puis des Hollandais intervient fin du XVIIe dans le développement du commerce indien et mondial, de la route des épices du XVIIIe puis de la course aux colonies des européens au XIXe qui établissent des comptoirs et occupent des ports dans le monde indien. C'est la logique de l'économie monde et des rivalités inter-étatiques en rapport au développement de l'orient (le conflit franco-Anglais). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture