La chine au cœur de l’intégration de l’Asie du sud-est

Thèmes abordés

Asie, pays d'Asie, pays asiatiques, Chine, Japon, Inde, Malaisie, Singapour, Cambodge, Vietnam, Laos, Thaïlande, Birmanie, Hong Kong, Aise du nord-est, Asie du sud-est, Mékong, détroit de Malacca, commerce

Résumé du document

Hors du cadre national, on parle d'espaces transfrontaliers, transnationaux, des triangles de croissances, des zones de développement économique transfrontalières, des corridors de différentes sortes et des régionalisations au sens supranational.
Le concept de ‘'corridor'' est un élément stratégique dans les politiques de développement de la région du grand Mékong. Il y a 2 types de corridors (Nord-Sud et Est-Ouest) relevant de 2 périodes différentes : le corridor nord-sud s'est développé à partir de 1992 puis son extension a favorisé l'apparition du corridor est-ouest au début du 21e.
La région du grand Mékong s'entend sur 6 pays.

Extraits

[...] Chine et Malaise profite de ces connexions pour leur politique régionale. • 3 acteurs interviennent dans l'intégration régionale et transnationale : les acteurs transnationaux, les États (on le + de poids), les acteurs locaux. La BAsD a beaucoup agis pour la région du Grand Mékong mais pas pour la région des détroits de Malacca. Le but de la BAsD est de rétablir échange dans des zones fragmentées par la colonisation. Moyen d'action : sans imposer des directives, la BAsD favorise les coopérations intergouvernementales. [...]

[...] Les commerçants chinois commencent à dominer l'économie locale, de nouveaux quartiers chinois se créent, au cœur des marchés le nombre de boutiques chinoise se multiplie. Le Laos encourage les investissements chinois dans des ZES situés aux frontières Chine-Thaïlande, en exemptant de certaines taxes. Et bien que les jeux d'argent soit interdit au Laos en 2008 un nouveau casino était en projet dans ‘'la zone économique spéciale du Triangle d'Or''. De nombreuses activités illégales sont dv pds ces projets de casinos. [...]

[...] • Avec la Birmanie → la Birmanie a un double intérêt pour la Chine : sa situation géostratégique donne accès à l'Océan Indien et elle a de nombreuses ressources énergétiques (hydroélectricité, gaz offshore). • Avec le Laos → Au nord du Laos l'immigration et l'implantation chinoise est la + forte, surtout le long du corridor nord-sud, la Chine profite de la faiblesse relative de l'État Laotien. C'est l'espace le + influencé par la culture et l'économie chinoise. • La Chine exerce aux frontières du Vietnam, de la Birmanie et du Laos 3 types d'influences selon l'histoire et ses relations avec ses États. [...]

[...] Déséquilibre avec l'est, où de nombreux travailleurs clandestins birmans partent en Thaïlande. Les développement et projets récents en Birmanie • Le développement actuel risque de mener à une fragmentation du ter sur l'axe majeur de la vallée de l'Irrawaddy, car récurrente insurrection armée et orientation éco et politique de + en + tourné vers la Chine (le coupant de l'espace birman). Les populations birmanes autour de ce fleuve s'opposent au projet de barrage de Myitsone car vu comme une menace polluante, projet lancé en 2002, mis en œuvre en 2007, suspendu en 20011 jusqu'à aujourd'hui malgré d'importantes pressions de la Chine. [...]

[...] Même si + dvp historiquement maintenant - de progrès car : pas institutionnalisé, BAsD peu engagé, manque volonté politique des États de préoccupation nationales). • Le Japon est impliqué dans la sécurité des détroits et investit dans des infrastructures sur ces corridors. Il s'accorde avec la Chine pour une institutionnalisation des relations de l'ASEAN. L'Inde, s'affirmant de + en + comme puissance navale, développement ses relations avec la Birmanie. Les acteurs locaux restent faibles et l'État reste un acteur politique incontournable dans le processus d'intégration (EX : Indonésie, Vietnam). Malgré tout sur le continent la création d'un espace transnational s'accélère. [...]