Le Brésil est un géant démographique, fort de ses 194 millions d'habitants (en 2009) et de sa cinquième place. C'est aussi un géant territorial, avec sa superficie de plus de 8 millions et demi de kilomètres carrés. Le PIB est de 1 500 milliards de dollars, et le PIB/habitant est de 8 000 dollars. L'IDH est de 0,813, ce qui place le pays au 58e rang mondial. C'est aujourd'hui un membre à part entière du G20, en tant que pays émergent et en tant que premier pays de l'industrie sud-américain. C'est l'un des meilleurs exemples des pays du Sud qui connaissent un fort développement. Il y a de très fortes inégalités sociales entre riches et pauvres, ainsi que des disparités spatiales, de grands déséquilibres régionaux. Le Brésil est une puissance émergente qui connaît un fort développement économique mais encore de fortes inégalités.
[...] Document 1 page 256 : les densités de population sont très élevées sur les littoraux, dans les métropoles du Nord- Est (Belém, Fortaleza, Recife, Salvador), qui fut pendant longtemps la zone la plus développée mais qui est maintenant paupérisée, et au Sud-Est, où l'on trouve Sao Paulo, Porto Alegre, Rio de Janeiro et la capitale Brasilia, plus dans les terres. Au Sud-Est, la population augmente de par an, malgré la baisse de la natalité. L'indice de fécondité est de 1,88 enfant par femme. La population est aussi très jeune. [...]
[...] La déforestation est un problème important, qui s'accroît. La forêt amazonienne est en grande partie défrichée, du fait de l'avancée des fronts pionniers. 2-La première puissance industrielle latino-américaine. Le Brésil est la neuvième économie mondiale. Depuis la fin des années 1960, la production a été multipliée par quatre, avec un tissu industriel diversifié (électronique, armement, aéronautique, automobile . L'émergence d'une classe moyenne a permis à la consommation d'être forte. Depuis les années 1960, le Brésil affiche des taux de croissance élevés. [...]
[...] Le Brésil a été découvert par le Portugal au Xve siècle. Du XVIIe siècle à nos jours, le pays est marqué par une série de cycles dont les produits ont l'un après l'autre alimenté les exportations (sucre, café, cacao). Dans l'entre-deux-guerres, le gouvernement brésilien encourage les industries de substitutions des importations, ce qui a donné naissance à des industries destinées aux marchés intérieur puis extérieur. C'est aussi le cas pour la production agricole. Aujourd'hui, c'est un géant agricole. La voie du développement est continuée dès l'après-guerre, fondée sur une économie extravertie, c'est-à-dire marquée par de fortes exportations. [...]
[...] Il y a aussi des inégalités spatiales, avec le Nordeste de la population et 50% des pauvres), les secteurs (surrepésentation du secteur agricole qui compte 40% de pauvres), selon l'âge (les jeunes sont plus touchés d'entre eux sont pauvres), et les Noirs aussi sont plus touchés de la population mais 65% de pauvres). Le facteur de résidence, malgré des progrès récents, est important aussi. La pauvreté est forte en milieu rural et décline avec la taille de l'agglomération de résidence, pour atteindre son niveau le plus bas au centre des grandes métropoles. 2-Des inégalités spatiales. Elles sont dûes au fait même de l'immensité de ce territoire. [...]
[...] Les inégalités spatiales se retrouvent aussi dans les villes mêmes (page 261). Les favelas (bidonvilles) sont au nombre de 600, et regroupent 10% de la population. A côté, on retrouve des gated communities à l'étatsunienne. III-Les déséquilibres. Typologie de l'espace brésilien. A-Le Sudeste. Le Sudeste est la région qui a pour points d'appui Rio de Janeiro et Sao Paulo. C'est le centre économique, politique et culturel. Elle a une très forte réussite économique. L'agriculture est modernisée. Elle regroupe 60% de la population sur 20% du territoire, et trois quarts du RNB. [...]
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