Dans tous les domaines, on trouve un modèle centre-périphérique qui domine en Europe. C'est un modèle inégalitaire dans le sens où il existe un pôle moteur face à une périphérie. Ce modèle est ultra dominant en Europe et présente des inégalités, bien connues, qui pose problème. L'UE s'est dotée d'un organisme statistique commun : Eurostat. Ce dernier est chargé de la collecte des statistiques de tous les pays de l'UE et de ses partenaires, pour mesurer des faits de population, des niveaux de richesse… On peut ainsi voir les disparités entre les régions d'Europe. Eurostat se base sur une base 100, niveau moyen de richesse, puis pose des indices selon les régions. On peut noter que l'Europe à 25 est moins riche que l'Europe à 15, on peut réfléchir par moyenne nationale. Le Luxembourg est le pays le plus riche du continent européen avec un indice de 212, alors que la Lituanie compte un indice de 34,5. Eurostat montre ainsi des écarts profonds allant de un à six entre les pays membres de l'UE, mais il montre aussi des disparités régionales avec les régions rurales d'Estonie très pauvre avec 23,2. A l'inverse, le Danemark présente des campagnes riches avec un indice de 110 alors que les villes polonaises ont un indice de 70,3. On trouve ainsi des campagnes plus riches que des villes européennes. Cette lecture des inégalités peut être poursuivit avec un profond contraste entre pays, régions, villes et campagnes, soit trois clivages superposé. En moyenne, le clivage ville/campagne est très claire, les campagnes présentent un indice moyen de 71 alors que pour les villes c'est 124,7. Les statistiques d'Eurostat révèlent un écart de développement comme l'Irlande avec un indice de 125,5 et où les campagnes sont plus riches que la moyenne européenne avec un indice de 106,2. On observe ainsi les prédominances de la dorsale européenne. C'est le message d'une inégalité territoriale qui pose problème suite à la convergence politique voulue avec le principe de solidarité.
[...] C'est une véritable technopole d'innovation française pour la recherche. Il y a donc un très fort interventionnisme de l'Etat. L'Italie en quête de son Mezzogiorno En Italie, on trouve un gradient économique entre le nord et le sud. A l'époque romaine, le sud était en avance avec la présence de comptoirs, mais la situation s'est inversée à la Renaissance. En 1520, le nord domine grâce aux villes comme Gênes ou Milan alors que le sud reste pauvre. Les premières lois remontent à avec l'équipement routier de la péninsule italienne, notamment suite aux grands interventionnistes de la période fasciste, Mussolini avec les 42 aménagements des villes. [...]
[...] On applique la même politique qu'en France, soit une redistribution des importations industrielles et du tertiaire à Londres. On tente d'organiser des axes et des pôles de développement extérieur (expanding town) avec des coupures vastes pour préserver un espace rural, on parle de double préoccupation. Le rapport Barlow en 1937 fait suite à la croissance urbaine exacerbée puis le Town and country planning act, en 1947. Cela engendre la présence de villes nouvelles, bien avant la France, en particulier autour de Londres, Birmingham On en trouve plus d'une quarantaine sur le territoire, il s'agit du Newtown Act en 1946 suivant le principe des garden cities d'Howard. [...]
[...] Aménagement régional et intégration des territoires d'Europe Dans tous les domaines, on trouve un modèle centre-périphérique qui domine en Europe. C'est un modèle inégalitaire dans le sens où il existe un pôle moteur face à une périphérie. Ce modèle est ultra dominant en Europe et présente des inégalités, bien connues, qui pose problème. L'UE s'est dotée d'un organisme statistique commun : Eurostat. Ce dernier est chargé de la collecte des statistiques de tous les pays de l'UE et de ses partenaires, pour mesurer des faits de population, des niveaux de richesse On peut ainsi voir les disparités entre les régions d'Europe. [...]
[...] En France, c'est l'organisme majeur de réflexion du territoire. Apparaît alors le principe des métropoles d'équilibre où une ville est sélectionnée pour contrebalancer l'influence parisienne, c'est le rapport Hautreux-Rochefort. On voit aussi l'avènement de grands projets d'Etats, en 1963, la mission littorale vise à développer les zones littorales du pays comme dans les Landes, le Languedoc avec la création de station intégrée avec des logements. En 1964 est mise en place la Zone Industrielle Portuaire (ZIP) de Fos-sur-Mer, destinée à relancer l'activité sidérurgique en France. [...]
[...] Les aménagements sont en croissance dans les villes d'Europe, on pense l'espace en vue d'améliorer le fonctionnement de la société. Une utopie est promise à un grand avenir : la Garden City présentée par un grand philosophe anglais, Ebenezer Howard, dans son ouvrage Les cités jardins de demain : une voie pacifique des vraies reformes. L'idée est de créer des cités jardins en dehors des villes actuelles. Il s'agit de cités qui ont un fonctionnement autonome, en autarcie avec des espaces de détente, de santé, des logements insérés dans la verdure et des industries. [...]
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