L'aménagement du territoire est un concept purement français, apparu dans les années 1950, qui porte sur l'ensemble de l'espace métropolitain. Étant une action de l'État, il fait régulièrement débat. En effet, le contexte actuel de mondialisation entraine des transformations de la société. Par conséquent, cela implique une nouvelle perception du territoire : on ne peut agir localement sans tenir compte de sa généralisation. Le développement des nouvelles technologies permet de modifier la notion de distance, ce qui facilite les relations entre les hommes vivant en communautés. Cette concentration entraîne un accroissement de la mobilité afin de s'adapter au contexte économique et social (phénomène de pluri-résidence, déplacements dus à l'emploi). L'ensemble de ces éléments ont été le point de départ d'une nouvelle organisation institutionnelle : la décentralisation pour le partage des responsabilités. Ces nouvelles politiques évoluent ainsi vers une double répartition à la fois nationale et locale.
I ? Quelques éléments de présentation de l'Aménagement du Territoire
1 ? Définition
Selon Claudius Petit, l'aménagement du territoire est la «recherche d'une meilleure répartition des hommes en fonction des ressources naturelles et des activités économiques, avec la constante préoccupation de leur donner de meilleures conditions d'habitat, de travail ainsi que de plus grandes facilités de loisirs et de culture». On peut relever cinq grandes actions principales de cette politique :
- EQUIPER : façonner et moderniser le territoire.
- RATIONALISER : rééquilibrer le territoire pour l'égalité et/ou l'équité des citoyens.
- PROTEGER : assurer le futur en préservant l'existant.
- MANAGER : améliorer l'organisation productive en partageant les investissements.
- ORGANISER : dynamiser les espaces à travers la répartition des services de l'État.
Après le constat d'une disparité, ces activités seront déclinées par le biais de projets variés avec des objectifs spécifiques comme le développement économique, le développement durable ou encore la cohésion sociale et territoriale. À long terme, la stratégie adoptée va définir les buts à atteindre (...)
[...] En pôles ont été choisis mais seulement 15 ont une dimension mondiale ( à noter que 10 ont été mis sur la sellette en 2009 Pour les villes de plus petite taille, un système productif local peut se faire en faveur des grappes d'entreprises. Pour les territoires plus fragiles, l'État propose des primes à l'aménagement du territoire. En matière de transport, on veut mettre en place une politique durable en remettant en avant le réseau ferroviaire et le transport fluvial. Concernant l'aménagement numérique, le but est de développer l'information et la communication en rattrapant les retards. [...]
[...] Une vision plus territoriale doit être appliquée en matière d'aménagement du territoire. On envisage par conséquent de supprimer cet organisme mais son bilan de 1987 est mitigé : les déséquilibres persistent, les zones d'aides sont trop nombreuses mais de nouveaux emplois ont été créés, des métropoles ont émergé et les activités se sont diversifiées. Face à cela, l'État propose le développement de la pluri-activité, le maintien du dynamisme des métropoles, le développement des infrastructures de communication ou encore de l'enseignement supérieur. [...]
[...] La théorie du coût du déséquilibre peut répondre à cette contradiction. Le fonctionnement des marchés concentre les personnes, ayant des effets négatifs non pris en compte par les agents individuels tels que la pollution ou les coûts fonciers. L'intervention de l'État est alors justifiée pour traiter les externalités de l'économie. C'est une solution optimale pour réduire, à long terme, les disparités économiques de la société. L'État a également un devoir de redistribution pour lutter contre les inégalités provoquées par les fonctionnements et comportements individuels. [...]
[...] Par conséquent, cela implique une nouvelle perception du territoire : on ne peut agir localement sans tenir compte de sa généralisation. Le développement des nouvelles technologies permet de modifier la notion de distance, ce qui facilite les relations entre les hommes vivant en communautés. Cette concentration entraîne un accroissement de la mobilité afin de s'adapter au contexte économique et social ( phénomène de pluri-résidence, déplacements dus à l'emploi L'ensemble de ces éléments ont été le point de départ d'une nouvelle organisation institutionnelle : la décentralisation pour le partage des responsabilités. [...]
[...] Michel Debré va alors créer le Comité Interministériel à l'Aménagement du Territoire ( CIAT ) chargé de penser aux grands axes de l'action régionale. Une réforme de l'administration va s'opérer pour établir une cohérence. Au niveau nationale, la Délégation à l'Aménagement du Territoire et à l'Action Régionale ( DATAR ) de 1963 va agir pour une coordination des actions décidées au niveau central et une traduction des décisions interministérielles dans l'optique de leur mise en œuvre. Le Conseil National de l'Aménagement du Territoire ( CNAT lui, a pour but de réfléchir sur les idées proposées afin de mieux structurer le cadre régional et améliorer les actions de l'État. [...]
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