L'activité agricole demeure fondamentale pour tous les pays et toutes les sociétés. C'est de l'agriculture que l'humanité tire la quasi-totalité de son alimentation. L'agriculture concourt aussi, mais beaucoup moins qu'autrefois, à la production des matières premières nécessaires à la fabrication des textiles.
Les destinations industrielles de ses produits se sont diversifiées : la canne à sucre brésilienne, par exemple, est largement utilisée pour fabriquer des carburants. Élargissant son rôle comme source de matières premières, l'agriculture a beaucoup évolué au cours des dernières décennies, du point de vue tant technique qu'économique.
Grâce aux progrès réalisés par les biologistes, les agronomes, les constructeurs de machines, les informaticiens…, les méthodes de culture et d'élevage autorisent maintenant de hautes productivités du travail et une grande maîtrise des processus de production- sans su'on puisse toutefois se prémunir complètement contre certains caprices de la nature, par exemple la succession des sécheresses, l'invasion d'insectes parasites (criquets).
Ce progrès technique constant, qui découle d'efforts considérables réalisés par la recherche, permet notamment la création de variétés végétales, de races d'animaux toujours plus productives et la mise au point de techniques de plus en plus rentables.
[...] Les fruits et légumes, les plantes ornementales bénéficient de ces progrès. L'irrigation : L'action sur le milieu ne peut être très poussée que dans les serres, mais les agriculteurs s'efforcent de modifier certains éléments de l'environnement lorsqu'ils sont soumis à de très fortes contraintes, comme l'eau. C'est pourquoi l'amélioration des techniques d'irrigation est un souci constant, qui se traduit par la mise au point d'équipements de plus en plus puissants pour l'irrigation par aspersion, par du matériel permettant l'apport d'eau goutte à goutte au pied des plantes, par l'emploi de l'informatique pour automatiser la distribution. [...]
[...] Le paysage lui-même a été affecté, comme il l'est pour d'autres raisons dans les zones où l'agriculture est en régression. En effet, une conséquence de l'agriculture intensive est la concentration de la production sur les terres appelées marginales où les techniques les plus modernes n'ont pas le meilleur rendement possible. La friche et la forêt s'y installent de façon anarchique en général, ce qui provoque la détérioration des paysages agraires. Le cas des terrasses méditerranéennes est exemplaire de ce phénomène. [...]
[...] Le tracteur, par exemple, symbole même de la modernisation agricole, gagne en puissance et en automatisation, et se dote d'une informatique embarquée de plus en plus efficace (labours, récoltes, traitements phytosanitaires). De nouvelles machines automotrices sont apparues, comme la vendangeuse. Les premiers robots cueilleurs de fruits ont dépassé le stade expérimental. Agriculture et environnement L'application du progrès technique, là où elle se réalise, conduit à l'existence d'une agriculture intensive, qui utilise beaucoup de produits chimiques (engrais, pesticides) et de machines, tout en n'ayant plus besoin que d'un petit nombre d'agriculteurs. Cet emploi quelquefois massif de moyens venant de l'extérieur des exploitations peut avoir des effets néfastes sur l'environnement. [...]
[...] C'est de l'agriculture que l'humanité tire la quasi-totalité de son alimentation. L'agriculture concourt aussi, mais beaucoup moins qu'autrefois, à la production des matières premières nécessaires à la fabrication des textiles. Les destinations industrielles de ses produits se sont diversifiées : la canne à sucre brésilienne, par exemple, est largement utilisée pour fabriquer des carburants. Élargissant son rôle comme source de matières premières, l'agriculture a beaucoup évolué au cours des dernières décennies, du point de vue tant technique qu'économique. Les progrès de la productivité Grâce aux progrès réalisés par les biologistes, les agronomes, les constructeurs de machines, les informaticiens les méthodes de culture et d'élevage autorisent maintenant de hautes productivités du travail et une grande maîtrise des processus de production- sans su'on puisse toutefois se prémunir complètement contre certains caprices de la nature, par exemple la succession des sécheresses, l'invasion d'insectes parasites (criquets). [...]
[...] En effet, dans les pays en voie de développement, les agricultures sont loin d'avoir incorporé toutes les possibilités offertes par les applications du progrès, même si on peut y trouver certains îlots de modernisme. L'emploi des machines y est faible et même nul dans certains cas. Les agriculteurs de la forêt et de la savane africaine, par exemple, n'emploient dans leur majorité rien d'autre que de simples outils manuels. Dans beaucoup de régions du monde (Asie, Moyen- Orient, Amérique latine) domine encore l'agriculture avec traction animale, qui est un procès par rapport à l'agriculture manuelle, mais où la productivité du travail est encore très éloignée de celle des agricultures mécanissées. [...]
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