Mondialisation, Afrique, pauvreté, intégration Afrique espace mondial, dévloppement en Afrique, dépendance africaine
Les relations entre l'Afrique subsaharienne et le monde restent profondément dissymétriques depuis des siècles. L'Afrique a subi les effets de la traite puis de la colonisation et de sa dépendance persistante à l'égard de l'exportation de produits de base. L'influence des anciennes puissances coloniales est en perte de vitesse mais elle se fait toujours sentir dans un cadre qu'on peut encore qualifier dans certains cas de « néo-colonial ». Mais l'Afrique change dans ce domaine comme dans d'autres. L'écheveau des relations se diversifie, les flux internationaux traversent de plus en plus le continent noir, les liens privilégiés avec l'Europe se distendent. Peut-on parler de marginalisation africaine dans le système monde, comme on l'évoque souvent ou d'intégration par défaut?
[...] La production d'or noir démarre en Angola en 1956, l'année suivant au Gabon et en 1958 au Nigeria. L'exploitation des ressources par des sociétés coloniales Ces sociétés ont réalisé les investissement nécessaire pour exploiter des ressources liant ainsi l'économie des colonies à celle de métropoles. Le cuivre du Katanga, les gisements de la Copperbelt en Zambie (d'abord été sous la coupe des britanniques: l'Anglo-American et la Roan Selection Trust). Après 1945 l'Afrique s'ouvre aux capitaux américains. US Steel investit dans le manganèse au Gabon. [...]
[...] ) et des compagnies asiatiques comme la malaisienne Pétronas et la chinoise Petrochina. L'Afrique se révèle donc très dépendante du monde; à 90% le pétrole extrait est exporté. Seule compte pour l'Afrique la rente colossale tirée de l'extraction L'argent du pétrole: manne ou malédiction Les respects d'X représentent plus de 20% de PIB de l'Angola, de la Guinée-Equa ou du Nigeria, plus de 3/5 de leurs recettes fiscales. Le pétrole est en fait le maillon essentiel d'une corruption a grande échelle dont profite une classe politique aux différents niveaux; nationale et régional. [...]
[...] La volonté de s'implanter dans l'Afrique francophone. Cette montée en puissance sur le sol africain se traduit également par une participation active aux missions de maintien de la paix avec 2500 soldats. L'Afrique subsaharienne est bien dorénavant au cœur des préoccupations de l'Asie du Sud La Japon et l'Afrique Pour les Japonnais, l'Afrique est un contient lointain et avec lequel ils n'entretiennent pas de liens particulier. Toutefois a partir des années 1970, c'est par le biais des échanges commerciaux que l'influence nippone commence à s'affirmer . [...]
[...] L'Afrique subsaharienne et les NTIC 1. Une région relativement en marge A l'échelle mondiale l'Afrique noir apparait relativement mal équipée face aux grands systèmes informatisés de télécommunication et de gestion de l'information publics ou privées s'adressant aux entreprises et aux particuliers. Il y a une grande hétérogénéité spatiale entre des zones bénéficiant de réseaux électriques et téléphoniques de qualité correcte et des régions rurales, à l'écart du reste du monde. C'est l'Afrique qui a la moins de lignes téléphoniques, de radios, de téléviseurs, d'ordinateurs et d'internautes au monde. [...]
[...] En retour, l'Afrique subsaharienne représente un marché d'X pur les produits made in china. Les entreprises chinoises s'implantent de plus en plus sur le continent, particulièrement dans le domaine du bâtiment et des travaux publics. Nouveau type de partenariat ou nouvelle forme de colonialisme La Chine leur donne l'opportunité de ne pas être en tête à tête avec les seuls Occidentaux, surtout depuis la fin de la guerre froide. De plus en plus de Chinois viennent s'installer en Afrique comme commerçant, ouvrant de nombreuses boutiques concurrençant dans les villes celles détenues par les africains. [...]
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