“A very significant book indeed. A systematic detailed analysis of the three largest urban economies in the advanced world”: « un livre très significatif en effet. Une analyse détaillée systématique des trois plus grandes économies urbaines du monde moderne », tel est le commentaire de Peter Hall, urbaniste et géographe anglais au sujet de l'ouvrage de Saskia Sassen The Global City dans un article de l'International Journal of Urban and Regional Research.
Global City, en français, La Ville Globale: New York, Londres, Tokyo est un ouvrage liant différents domaines, sociologie, géographie, urbanisme, économie… Publié en 1991 il traite de l'évolution qu'ont connu certaines villes au cours des années 80 puis 90 au travers de trois exemples précis, New York, Londres et Tokyo.
Evolution sous l'influence de la dérégulation et de la libéralisation des marchés financiers durant cette période sur ces villes mais également par le passage à une société urbaine postindustrielle et les répercussions de ces évolutions sur les « systèmes ville ».
[...] La ville globale est devenue un lieu de production postindustriel dominé par des activités de service, et les technologies de pointe et de l'information. La ville globale n'est plus un lieu de production lourde comme elle l'était depuis la seconde moitié du XIXe siècle, mais elle est devenue un haut lieu de commandement, de prise de décision, d' échanges financiers. Un tel changement implique des répercussions à long terme sur l'ordre social des villes qui ont toujours été des lieux de contraste social extrêmement fort. [...]
[...] La ville globale: New-York, Londres Tokyo, Paris, Body-Gendrot S., “Préface”, in Sassen S. (1996), Descartes, p. 7-23 Référence : Body-Gendrot S., “Préface”, in Sassen S. (1996), La ville globale: New-York, Londres Tokyo, Paris: Descartes, p. 7-23 very significant book indeed. A systematic detailed analysis of the three largest urban economies in the advanced world” un livre très significatif en effet. [...]
[...] Inversement les activités tertiaires ont été captées par ces villes en pleine mutation, ces activités tertiaires à forte valeur ajoutée et à forte financiarisation ont renforcé les liaisons avec les autres pôles mondiaux créant ainsi des relations d'interdépendance entre les différentes villes monde. Ce phénomène laisse entrevoir certaines limites. Plus il s'accroit plus apparait la notion de circuit fermé. Cela se remarque à travers l'exemple des marchés financiers reliés via les bourses de New York, de Londres et de Tokyo, en dépit des décalages horaires. [...]
[...] La ville globale est également un lieu de concentration post industrielle, entendons par ce terme une concentration des domaines de l'innovation. Bien sûr les services spécialisés sont très présents, mais les villes étant des lieux de circulation de capital d'investissement (les sièges grandes firmes sont toujours prêts à investir dans des projets innovants et rentables) elles attirent également d'autres domaines, des entrepreneurs prometteurs en quête de financement, car« C'est dans la ville globale que l'invention prend une forme économique (p12). [...]
[...] Du fait du déclin industriel, nous assistons à un changement de politique, la ville globale devient un site de production de services sophistiqués et indispensables au fonctionnement de l'économie mondiale» (p10). L'immatériel des services constitue désormais la première source de capital d'une ville. L'auteur nous signale également que l'environnement urbain est indispensable au processus de production», une liaison s'est établie entre les services et la ville, l'un a besoin de l'autre pour se développer, prospérer (Selon le sociologue Espagnol Manuel Castells) ; Seuls les lieux qui combinent diversité et complexité sociale sont capables de mener et de reproduire les processus d'interprétation et de mise en forme des connaissances. [...]
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