Lieux de pouvoirs,Gouverner en Islam, C. Aillet, E. Tixier, E. Vallet, Grandes mosquées, Bagdad, cour abbasside, madrasas, Fatimides, vizirs de sabre, Prophète
L'acte de fondation est une des prérogatives et des manifestions les plus visibles du pouvoir. L'Islam fonde des villes dès l'époque des conquêtes (Basra, Kûfa, Fustât, Kairouan) imposant sa marque monumentale sur les cités conquises avec :
- des sanctuaires religieux associés au pouvoir
- de Grandes mosquées
- des résidences fortifiées pour le souverain ou ses gouverneurs.
Il existe deux types de villes :
- Ville-palais
- Ville des cavaliers » (J-C Garcin).
[...] En octobre 1516, Damas est livrée au sultan Selim Ier et devient le chef-lieu d'une province ottomane. H. Alep 944 : Alep conquise par l'émir hamdanide Sayf al-Dawla qui en fait sa capitale. Elle reste une modeste cité de province. Elle occupe un emplacement stratégique, proche des frontières de l'Empire byzantin : elle est pillée par l'empereur Nicéphore Phocas puis soumise aux raids bébouins. Elle est convoitée par les Fatimides, les Seljoukides et les Francs. Le XIe siècle est une période d'instabilité pour la ville. [...]
[...] Badr al-Jamâlî participe à la densification du tissu urbain en autorisant l'ensemble de la population à s'installer au Caire ce qui vida Fustât. À la fin du XIe siècle, la muraille de la ville est rénovée, mais une partie importante de l'agglomération Fustât-Le Caire reste sans défense. En 1168, à l'approche du roi de Jérusalem Amaury Ier, le pouvoir fatimide demande à la population de fuir Fustât pour se réfugier dans les murailles du Caire. Le califat fatimide se révèle donc incapable de défendre la principale ville de son royaume : chute du califat fatimide. [...]
[...] Les sources en parlent comme d'une nouvelle ville (Tamrâkusht). Les Almohades réalisent des aménagements importants dans et pour la ville surtout pour améliorer l'approvisionnement en eau (des conduites souterraines amènent l'eau depuis le Haut Atlas, des fontaines publiques et des bassins). Cette adduction d'eau devait aussi permettre d'irriguer autour de Marrakech une ceinture verte de jardins et d'oliveraies d'environ ha dont la production était destinée à la consommation locale ou à l'exportation. Les sources désignent Marrakech par des périphrases qui témoignent de l'ambition de la dynastie almohade : résidence du gouvernement ou du pouvoir, capitale du Maghreb, cité des cités, siège de la royauté, Mère des villes La ville attire les artisans, les commerçants et les savants des villes et des régions de l'Occident musulman. [...]
[...] Elle est le 1er berceau du nouvel État fondé par Muhammad et le siège des 4 premiers califes avant d'être détrôné par Damas puis Bagdad. Médine vit essentiellement de l'activité de son sanctuaire. Ce dernier a été plusieurs fois agrandi à partir de l'époque omeyyade. De son état initial, il ne reste que la chambre mortuaire et la chaire de Muhammad. Le sanctuaire est réputé pour ses bénédictions. À partir de la fin du Xe siècle, Médine passe sous l'autorité des Fatimides qui désignent les chérifs husaynides comme représentants. [...]
[...] Il réunit Fustât et Le Caire dans une même enceinte et poursuit la muraille nord jusqu'au Nil entre 1176 et 1218. Ces fortifications sont le symbole de l'emprise du nouveau pouvoir sur la ville. La Citadelle ne devient la résidence du pouvoir qu'avec le sultan Al-Kâmil (1218-1238). Son successeur, al-Sâlih Ayyûb (1238-1248) se fait construire sa propre citadelle sur l'île de Rawda (l'emplacement du pouvoir n'est pas encore stabilisé. Avec le rétablissement du sunnisme : de nombreuses constructions de madrasas entre 1170 et 1176), construction d'un couvent soufi en 1173 sur le site de l'ancien palais du Vizirat. [...]
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