L'eau, élément majeur de la vie, est indispensable, d'où l'importance de sa protection et de sa connaissance, objet de l'hydrologie, ou science de l'eau. De l'approche générale à l'approche zonale en passant par les risques naturels ou technologiques, cet ouvrage, Hydrologie : Mers, fleuves et lacs, écrit par Laurent Touchart, paru en 2003 aux éditions Armand Colin, permet une vision simple et complète de ce qu'est l'hydrologie.
L'hydrologie étudie la répartition géographique de l'eau liquide, les échanges avec les autres états de l'eau, les relations avec le vivant, l'utilisation par l'homme et les risques encourus.
Il est important de s'intéresser aux thématiques qui constituent l'hydrologie et à l'épistémologie de cette dernière. Le principe fondamental de l'hydrologie est sa division entre l'océanographie qui considère l'océan mondial, la limnologie qui étudie les eaux dormantes continentales et la potamologie qui traite des eaux courantes. La masse de données à traiter et de domaines à étudier est telle que la spécialisation se généralise. Cette distinction est effective pendant la deuxième moitié du XIXe siècle.
[...] Tout ceci forme une hydrosphère d'environ 1,4 milliard de kilomètres cubes d'eau. Le cycle de l'eau est la suite des procès autorisant le passage de l'eau d'un état à l'autre et d'un endroit à l'autre. Différentes échelles spatiales et temporelles interviennent. On a ainsi la plus grande quantité d'eau dans l'océan et la rétention la plus longue dans les glaciers. Les processus essentiels qui régissent ce cycle sont bien réglés : l'évaporation essentiellement sur l'océan, viennent ensuite les précipitations aussi bien océaniques que continentales, puis au niveau continental, les phénomènes de ruissellement et d'infiltration dans les nappes qui alimentent les cours d'eau et, enfin, l'eau qui retourne à l'océan. [...]
[...] Les eaux sont en mouvements verticaux avec les variations générales de niveau, horizontaux avec les phénomènes d'ondes et de courants. Les variations de volume atteignent de fortes amplitudes à longue échelle de temps. Ces oscillations reflètent le régime à hauteur de centaines de mètres au niveau marin et lacustre et de mètres ou décimètres pour les lacs et les cours d'eau. Les ondes sont des oscillations périodiques du niveau des plans d'eau qui dépendent du corps hydrologique concerné. Les marées permanentes et sensibles dans les océans et les mers, les seiches ponctuelles répondant à des variations de pression atmosphérique, les vagues et la houle progressive qui affectent la surface concernent particulièrement les vastes étendues. [...]
[...] Le premier problème est la qualité de l'eau. En effet, les substances polluantes, hydrocarbures, produits chimiques et métaux lourds, agissent désormais partout sur les surfaces immergées, ainsi qu'un enrichissement abusif et un dérèglement thermique provoqués par les rejets de l'activité humaine. Mais le risque le plus ancien reste la pénurie d'eau par prélèvements excessifs. L'homme a également un rôle avec la rupture de barrages artificiels ou encore l'imperméabilisation des sols liée à leur exploitation. D'autre part, l'homme est en partie responsable de la dilatation thermique de l'océan mondial comme du réchauffement climatique, tous deux responsables de la montée du niveau marin. [...]
[...] La géographie se retrouve au niveau des éléments dissous dans l'eau. Ainsi, la salinité est un discriminant important à grande échelle cartographique. D'autre part, des gaz dissous comme l'oxygène et le gaz carbonique sont intégrés aux processus hydrodynamiques. Il faut signaler que neuf dixièmes des prélèvements de gaz carbonique par photosynthèse sont effectués par des végétaux aquatiques. Les eaux marines et continentales s'opposent par la qualité des sels dissous et sont en contact au niveau des lagunes et des embouchures. [...]
[...] Les principales conséquences de cela sont l'abondance des eaux continentales et la dessalure des océans. Le passage aux marges arides tropicales s'effectue par le déclin de l'abondance fluviale, l'apparition de l'endoréisme lacustre et la sursalinité de l'océan. Compris entre le front subtropical et le front polaire, l'océan tempéré couvre 86 millions de de l'océan mondial. L'alternance entre saison chaude et saison froide provoque l'instabilité des masses d'eau et leur brassage. On distingue dans la zone tempérée les régions aux hivers doux et celles aux hivers froids. [...]
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