Géoconfluences, Les systèmes socio-écologiques face aux changements globaux, Les migrations environnementales - un nouvel objet d'enseignement, Bernadette Mérenne-Schoumaker, migration environnementale, migration climatique, enseignement secondaire, système socio-écologique, PMM Pacte Mondial sur les Migrations, statut juridique, IDMC Internal Displacement Monitoring Centre, ONU Organisation des Nations Unies, causes économiques, causes culturelles, causes démographiques, causes politiques, migration, pays développés, cours d'histoire-géographie
Selon Bernadette Mérenne-Schoumaker, "Notre article traite des migrations environnementales et non des migrations climatiques, car les migrations climatiques ne constituent qu'une part des migrations environnementales », Géoconfluences, 2020. Ainsi, cela justifie le titre de l'article appartenant au dossier des "Relations nature sociétés face au changement global" : "Les migrations environnementales, un nouvel objet pour l'enseignement" rédigé par Bernadette Mérenne-Schoumaker, une professeure d'université de Liège. Les idées centrales de l'oeuvre questionnent les migrations environnementales, leurs histoires et leurs juridictions, puis les différentes caractéristiques de ces migrations et enfin interrogent l'intégration de ce sujet dans le cadre d'un cours dans l'enseignement secondaire. Ainsi, l'auteure constate l'importance de ces migrations et des études qui doivent être faites plus densément sur ce sujet. Il convient d'analyser l'efficacité et la clarté des arguments et de l'article.
[...] Les migrations sont internes au pays et de courtes distances. L'auteure est lucide et critique. Elle montre la difficulté d'identifier les migrants, leur déplacement, mais aussi estimer les futures catastrophes et les vulnérabilités. L'auteure est donc mitigée sur les chiffres parfois exagérés. L'ONU mentionne 1 milliard de migrants d'ici 2050, et la banque mondiale 143 millions. Il faut remettre en question ces données et les comparer avec d'autres sources. L'auteure propose ainsi diverses études pour considérer les futures prévisions telles que le degré de vulnérabilité ou la perception de populations face aux catastrophes. [...]
[...] Cependant, cet article par son style et ses arguments percutants confirme pour ma part l'importance de cette question qui devrait faire partir des cours de géographie en espérant pouvoir les donner quand je serai enseignante. Les migrations environnementales sont en évolution permanentes corrélées à la question du changement climatique. Les données deviennent obsolètes, il faut donc faire des études plus récentes sur ces thématiques et les comparer. [...]
[...] Géoconfluences : Les systèmes socio-écologiques face aux changements globaux, Les migrations environnementales : un nouvel objet d'enseignement - Bernadette Mérenne-Schoumaker (2020) - Les migrations environnementales Les migrations environnementales : un nouveau sujet à enseigner ? Selon Bernadette Mérenne-Schoumaker, « Notre article traite des migrations environnementales et non des migrations climatiques, car les migrations climatiques ne constituent qu'une part des migrations environnementales », Géoconfluences Ainsi, cela justifie le titre de l'article appartenant au dossier des Relations nature sociétés face au changement global : « Les migrations environnementales, un nouvel objet pour l'enseignement » rédigé par Bernadette Mérenne-Schoumaker, une professeure d'université de Liège. [...]
[...] Ainsi, il serait plus adéquat d'évoquer « déplacés environnementaux » plutôt que de migrations environnementales. On peut donc remettre en question le titre de l'article qui manque de précisions. De plus, l'auteure, pour expliquer les migrations environnementales, s'appuie sur des éléments scientifiques tels que le rapport Foresight « migration et changements environnementaux planétaires » de 2011 ou encore l'IDMC (Internal Displacement Monitoring Centre), l'IOM (Organisation Internationale pour les Migrations) et sur des associations telles que ; ONG (Organisation non gouvernementale) ou ASBL (association sans but lucratif). [...]
[...] Le point fort de son argument est de montrer la complexité de l'étude à rendre compte des migrations environnementales, car ce phénomène est sous-estimé ou parfois au contraire surestimé. Ainsi, la base de données de l'IDMC est très partielle, et ne prend en compte que les catastrophes géophysiques et climatiques, mais pas la lente dégradation de l'environnement. L'auteure, pour illustrer les causes multifactorielles des migrations, utilise des cartes pour avoir un meilleur rendu visuel à une échelle spatiale. Elle n'insiste pas assez sur les causes économiques, culturelles, politiques et démographiques qui s'ajoutent aux migrations environnementales. En effet, les migrations environnementales sont étroitement liées au niveau socio-économique des populations. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture