Carte du Sénégal - En quoi les précipitations influent-elles sur la culture de l'arachide au Sénégal ?

Thèmes abordés

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Résumé du document

Le Sénégal fut le premier exportateur de l'arachide appelé « or du Sénégal ». Cette plante dispose d'un cycle végétatif court (120 jours), germe dans un sol légèrement humide, se développe sous de fortes pluies puis se fructifie lors des journées sèches. Dès la fin du XIXe siècle, l'arachide est très cultivée, mais elle connaît, de 1970 à 1980, la sécheresse qui compromet sa culture et sa production. Le Sénégal est donc occupé par la sécurité alimentaire et le gouvernement met en place une politique agricole (culture arachidière) pour assurer l'autosuffisance alimentaire. Ainsi, il s'agit d'étudier une carte du Sénégal selon la source de l'Atlas de l'Afrique : le Sénégal qui justifie les productions de cette culture de l'arachide grâce à différents facteurs : ici, les précipitations. Il serait donc intéressant d'étudier en quoi les précipitations influent sur la culture de l'arachide au Sénégal.

Extraits

[...] Carte du Sénégal - En quoi les précipitations influent-elles sur la culture de l'arachide au Sénégal ? Commentaire de carte du Sénégal Le Sénégal fut le premier exportateur de l'arachide appelé « or du Sénégal ». Cette plante dispose d'un cycle végétatif court (120j) et germe dans un sol légèrement humide, se développe sous de fortes pluies puis se fructifie lors des journées sèches. Dès la fin du XIXe siècle, l'arachide est très cultivée, mais elle connaît, de 1970 à 1980, la sécheresse qui compromet sa culture et sa production. [...]

[...] Une autre grande production se situait près de Tambacounda ( ha, 700mm-800mm) allant de à tonnes. Elle fait partie des 3 premières productions moyennes du Sénégal. De plus, les deux départements de Kolda et Sédhiou sont classés parmi les premiers selon l'importance de la superficie consacrée à l'arachide avec respectivement chacun deux ; une production allant de à tonnes. Ces régions bénéficient, comme Tambacounda, d'un fort taux pluviométrique (1000-900mm) qui favorise le développement de superficie et donc de la production. Cependant, la variabilité saisonnière des pluies et les sécheresses peuvent limiter les rendements. [...]

[...] Les régions de Fatick et de Kaolack se situent sur un espace de superficie moyenne allant de ha et plus, et disposent d'un climat sahélo-soudanien avec de fortes précipitations allant de 500-600-700 mm de pluie, se situant proche de la vallée de Saloum. Cela facilite la fertilité pour la culture de l'arachide. Nous pouvons également relever que la surface cultivée a fortement augmenté dans certaines régions, voire doublé depuis 1960. Cela est lié aux disponibilités des terres et des mouvements des populations plus présentes à l'ouest. Ces surfaces cultivées dépendent de la volonté des cultivateurs. En 2001, la région de Tambacounda se situe sur une superficie allant de ha et plus, voit sa surface cultivée atteindre ha. [...]

[...] Ainsi, les superficies cultivées et les productions de l'arachide relèvent des précipitations, pas seulement des quantités de pluies, mais plus précisément de leur régularité. La pluie constitue certes un déterminant essentiel pour la production de l'arachide au Sénégal, mais elle ne détermine pas elle seule la faiblesse ou l'importance des rendements de la culture d'arachide. D'autres facteurs en corrélation avec la culture de l'arachide sont intéressants à étudier sur une nouvelle carte ; tels que les sols, les reliefs, les climats, les températures. [...]

[...] C'est surtout la régularité des précipitations qui participent à la bonne culture de l'arachide. En conclusion, pour la réalisation de cette carte, des choix ont été réalisés afin de respecter une logique sur les éléments climatiques et cartographiques. En outre, les éléments indispensables à une bonne carte sont bien présents afin de permettre une analyse simplifiée de nos résultats (Titre, Orientation, Légende, Échelle (Dakar -Bakel=528km soit (528*20)/153,45=68,83), surface en vert, figurés ponctuels orange, isohyètes, fleuves, flèches). Cependant, les observations sont parfois difficiles, car les données sont représentées selon une moyenne par département manquant de précisions, avec des données anciennes sur un temps court. [...]