Dissertation économique sur les institutions commerciales internationales
[...] Mais les paradis fiscaux peuvent empêcher une étude trop approfondie des fragilités d'une banque. Un gouvernement économique du monde aurait autorité sur les états, mais difficilement sur les entreprises qui ne redoutent que les marchés et les agences de notation privées, presque toutes new-yorkaises. Enfin, les organisations économiques mondiales n'ont aucun moyen de pression sur les flux financiers occultes. Le travail clandestin, la fraude fiscale, la contrebande sont autant d'activités qui échappent à l'État de l'économie en Italie). Certains états vivent du trafic de drogue comme le Myanmar. [...]
[...] Bien qu'on y utilise le principe un pays une voix, l'OMC est aussi dominée par les États-Unis. En effet, les décisions sont rarement soumises à un vote. Elles sont le résultat de négociations dans lesquelles le plus fort, les États-Unis l'emporte aisément. Avant l'OMC, le GATT était encore plus soumis aux États-Unis, car il n'avait pas d'organisation propre : les grands rounds ont tous été initiés par les États-Unis. Les États-Unis se sont servi du GATT/OMC pour faire s'ouvrir le Japon aux entreprises américaines. Washington est donc derrière la politique souvent libérale des trois grandes organisations. [...]
[...] Conclusion Dès lors, il semblerait que les institutions économiques internationales ne permettent un gouvernement économique mondial, même partiel, que pour certains acteurs de l'économie, ceux là même, les états, qui sont représentés (ou pourraient l'être) à son conseil d'administration. Ainsi, mis à part l'argent des flux occultes, incontrôlable, une gouvernance mondiale pourrait peut-être s'appliquer aux entreprises à condition de faire entrer certaines d'entre elles ainsi que des ONG dans les organisations économiques mondiales de type FMI ou OMC, comme c'est le cas dans la CMB (Commission mondiale des barrages). [...]
[...] Mais il s'agit d'états voyous comme la Corée du Nord, contre lesquels les États-Unis ont appelé à un boycott - que leurs alliés comme la France contournent parfois. La Chine fait semblant d'appliquer les directives de la gouvernance mondiale, mais elle ferme les yeux devant de nombreuses pratiques comme le non respect de la propriété intellectuelle. Son poids la met au dessus des lois économiques du monde : quel pays oserait se priver du marché chinois par ses exigences ? Mais à qui s'adresserait la gouvernance mondiale ? Les regroupements d'états ont beaucoup plus d'influence. [...]
[...] Introduction Les réunions des institutions internationales sont souvent ponctuées de manifestations des mouvements altermondialistes, comme à Gênes en 2001. Ces militants demandent que la mondialisation soit contrôlée de façon à protéger l'emploi dans les PDEM et à lutter contre l'échange inégal qui saigne les PED. De leur côté, au forum économique du monde à Davos (Suisse), les plus grands économistes de la planète et quelques-uns des PDG les plus puissants ont aussi réclamé une organisation concertée de l'économie mondiale afin d'éviter un dysfonctionnement majeur. [...]
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