Synthèse des 3 articles :
- Angueletou-Marteau A. (2010). Les petits opérateurs privés dans la chaîne d'approvisionnement d'eau potable dans les petites et moyennes villes indiennes. Revue Tiers Monde (3/203), pp. 141-158
- Cavé J. (2009). Les Petits Opérateurs Privés (POPs) de la distribution d'eau à Maputo : le défi du métissage d'un système sociotechnique. Flux (2/76-77), pp. 51-61
- Peloso M. & Morinville C. (2014). ‘Chasing for water': Everyday practices of water access in peri-urban Ashaiman, Ghana. Water Alternatives (7/1), pp. 121-139
[...] Quels vides comble-t-il et quels avantages apporte-t-il que les services conventionnels n'offrent pas ? Un premier constat ressort de la lecture croisée des documents : partout, les insuffisances du réseau de l'opérateur conventionnel sont pointées du doigt pour expliquer l'émergence d'un marché parallèle et complémentaire de production et/ou de vente d'eau. Manque d'infrastructures et problèmes techniques font qu'une large partie de la population ne bénéficie d'aucun raccordement au réseau municipal. The Ghana Water Company Limited (GWCL) couvre ainsi seulement des besoins en eau potable du bidonville périurbain d'Ashaiman (NE d'Accra, Ghana) et seuls des habitants ont l'eau courante à domicile. [...]
[...] 121-139 Les trois articles sont des études de cas qui ont en commun de mettre en évidence à quel point le secteur de l'eau potable connaît récemment de profondes transformations dans les pays en développement, ici au Ghana, au Mozambique et en Inde. Faisant le constat de résultats décevants en termes d'accès, ils témoignent de la remise en cause du modèle fondé sur les monopoles publics et le rôle prépondérant des Etats dans la production et la distribution de l'eau. [...]
[...] Le processus de formalisation des POPs y est donc ralenti . Quant au gouvernement ghanéen, il évolue également vers la création d'un partenariat entre institutions publiques et privées afin d'assurer un approvisionnement mieux adapté aux pratiques de la population locale. Il est question notamment de faciliter les activités des vendeurs informels dans les quartiers les plus désavantagés par le rationnement municipal de l'eau. De même, les plans d'urbanisme visent désormais à mieux prendre en compte les pratiques et les stratégies développées par les populations locales : par exemple, pour s'adapter à la population pauvre périurbaine, l'opérateur public (GWCL) envisage d'incorporer des éléments d'informalité dans le système formel en permettant notamment le paiement au seau. [...]
[...] La lecture des trois articles permet d'ailleurs de prendre conscience des avantages que représentent ces modes complémentaires d'approvisionnement. En plus de pallier aux défaillances du service municipal, ils autorisent souvent des paiements plus souples et mieux contrôlés (Ashaiman) et ils assurent un service, sinon continu, du moins combinable avec d'autres pour satisfaire la demande en fonction des disponibilités par les différents prestataires. Diversité des moyens informels d'approvisionnement en eau potable Comme nous l'avons précédemment constaté, en l'absence de services publics fiables et abordables, les habitants pauvres des quartiers périurbains se tournent vers des pratiques et des réseaux alternatifs pour assurer leur sécurité hydrique. [...]
[...] UE 54EEG7GO - Eau : ressources et gestion / hydrogéographie Sujet 1 - Les usages de l'eau potable à l'échelle des quartiers : des accès différenciés - Angueletou-Marteau A. (2010). Les petits opérateurs privés dans la chaîne d'approvisionnement d'eau potable dans les petites et moyennes villes indiennes. Revue Tiers Monde pp. 141-158 - Cavé J. (2009). Les Petits Opérateurs Privés (POPs) de la distribution d'eau à Maputo : le défi du métissage d'un système sociotechnique. Flux pp. [...]
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