En 2014, 530 000 personnes ont pris part dans ce que l'on appelle le « tourisme thermal » ou le « thermalisme », c'est-à-dire des activités qui se servent des eaux thermales dans un but récréatif ou de santé. Ce sont tout particulièrement des eaux chaudes autour desquelles de nombreux établissements ont construit tout une offre de soins.
[...] Finalement, les curistes ont aussi un goût développé pour les activités touristiques de tous genres, puisqu'ils ont souvent beaucoup de temps libre. Le redressement semblait avoir commencé en 1997, alors que de nombreuses stratégies s'étaient mises en place pour développer le thermalisme en l'associant plus largement au tourisme et aux loisirs. Mais ces stratégies ont dû faire faire à des obstacles, et de nos jours, il y a deux types de promotion du thermalisme, qui sont quelque peu incohérents : Les stations thermales qui veulent offrir l'expérience d'une « remise en forme » et vanter les vertus médicales du thermalisme de façon moderne. [...]
[...] Mais le tourisme thermal est un secteur mondial et, de nos jours, il y a des milliers de stations thermales dans le monde. La Charte de la Fédération internationale de Thermalisme et de Climatisme de 1973 donne les orientations modernes aux différentes stations dans le traitement des eaux thermales, ainsi que les critères de leur classement international. Nous allons voir dans quelle mesure le thermalisme, une branche du tourisme de santé, est une pratique répandue en France aujourd'hui. À travers l'analyse de la situation actuelle et des enjeux auxquels fait face ce secteur (au niveau du nombre de visiteurs, des impacts sur l'héritage d'une région, des retombées pour l'emploi ou l'économie locale etc.), nous mettrons en évidence les perspectives d'avenir pour le tourisme thermal et les activités qui y sont associées. [...]
[...] En somme, après s'être vu menacé par une rupture du lien avec la Sécurité sociale et confronté depuis les années 1990 à une baisse de la fréquentation, le thermalisme évolue vers une phase nouvelle de son histoire. Il se tourne aujourd'hui davantage vers le bien-être, et le tourisme local redouble d'efforts pour promouvoir ce tourisme de santé rénové. Le tourisme thermal Est au fond qu'une branche du tourisme qui reflète les mutations auxquelles doit faire face le secteur. Il est vrai que cette activité est néanmoins bien spécifique, puisqu'elle est historiquement ancrée dans les habitudes touristiques en France et fortement dépendantes d'un élément naturel bien particulier. [...]
[...] Une très forte médicalisation, caractéristique du thermalisme en France. Au début de cette activité, une aura de mystère entourait les « miracles » vantés des eaux thermales. Cependant, à la fin 19es, les progrès rapides de la science font disparaître brutalement ce mystère quasi religieux qui entourait les eaux thermales. Leur exploitation devient le sujet de lourds équipements médicaux et toutes les activités se servant des eaux thermales sont désormais accompagnées d'ordonnances. Cela donne une base sociale à ce type de tourisme qui dépasse toutes les attentes, puisqu'il commence à être pris en charge par la Sécurité sociale puis par les assurances maladie. [...]
[...] Ainsi, les stations de l'intérieur de la France souffrent d'un manque de visiteurs évident depuis près de trois décennies. Étude de la zone d'Amneville, des thermes dans l'est de la France En 2015, la Lorraine a accueilli 17.5 millions de visiteurs, qui ont généré plus de 1 milliard de Euro de retombées économiques. Le tourisme thermal est la cause d'une partie non négligeable de ces retombées. Amneville, tout particulièrement, fait partie de ces centres thermoludiques, c'est-à-dire, des sites équipés récemment pour subvenir au renouveau du tourisme thermal. [...]
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