Se loger et résider dans les villes

Thèmes abordés

ville, habitations, résidences aristocratiques, habitat des démunis, clercs

Résumé du document

Les habitants ont pour point commun d'habiter dans un même espace : sont-ils répartis socialement par quartier ? Le bâti urbain est fort de très grands bâtis. L'habitat rural a été fossilisé par l'abandon. Les maisons de bois se rebâtissent tous les 25 ans. Les maisons en dur sont souvent détruites, abattues en fonction des modes, des styles et des goûts. Les maisons ne cessent d'évoluer, de s'agrandir : on cloisonne, on décloisonne etc…
Les matériaux de construction utilisés sont le bois, la pierre. Les modes de constructions varient selon les régions européennes :
- les murs les plus hauts (maisons à 7 étages) sont à Paris,
- le bois constitue l'essentiel des maisons en Castille,
- les palais d'Espagne et ceux de Venise sont en briques : elle permet d'ajouter des structures, des arcs et, le rajout et la pose de mosaïques.

Extraits

[...] Le modèle est ses variantes. Le lieu de travail est associé à la maison : dans la ville du XIVe siècle, 8o% du bâtit est constitué de maisons avançant sur la rue, avec des séparations fonctionnelles par niveaux. On y pratique les activités professionnelles et on s'y réunie dans la salle pour le travail. Le logis est situé dans le 1er ou 2eme niveau : pièces à vivre et à dormir, peu de cheminée. Le rez-de-chaussée est exclusivement réservé au travail : l'atelier est un espace supporté par 2 piliers centraux. [...]

[...] On note une répartition fonctionnelle entre : - partie privée : chambres personnelles, salle, garde robe, études, cabinets - partie publique : chapelles et salles de repas, grands espaces de réception Des hôtels princiers parisiens ont des galeries extérieures. Le décor. Le décor est caractéristique du rang du propriétaire : plus la construction est de qualité, plus la façade est ornée. L'évolution des palais au XVe siècle. Le gothique international (ou gothique flamboyant) apparaît : en 1496, le palais du Duc de Berry (il en possède environ 12) en témoigne. Il s'agit de véritables palais de contes de fées. Le style nouveau ne s'implante pas partout. [...]

[...] Les 1ers à se faire construire de grands palais sont les papes, les rois et les évêques : la différence de taille est caractéristique de la puissance, pour les rois, les palais construits sont privés. Les évêques se font construire des palais, dès la fin du XIe siècle, début du XIIe, par adjonction d'ailes successives à la cathédrale. Cette construction explose dès le XIVe siècle : pendant la Guerre de Cent Ans, les princes de sang commandent des demeures princières. Ces palais se ressemblent tous : cohérence dans la construction avec le même modèle, les mêmes architectes, les mêmes moyens financiers déployés. Les caractères spécifiques. La tour signe de puissance. [...]

[...] Les maisons des villes des abbayes. Ces maisons accueillent les communautés, elles possèdent donc plusieurs chambres et constituent des aubergeries pour les seigneurs de passage, les seigneurs en déplacement. Il s'agit de chambres privées conservées dans d'anciens bâtiments hospitaliers ou militaires. L'organisation interne de la maison. De façon générale, plus on monte dans l'échelle sociale plus les pièces hautes sont affectées dans la haute hiérarchie. Plus on est riche, plus la maison est haute. A l'étage noble, on trouve la salle haute : la solar, pièce bénéficiant du meilleur ensoleillement. [...]

[...] Des familles entières habitent dans la même maison et vivent à la même adresse. La reprise de la croissance démographique au XVe siècle entraîne un phénomène de surpeuplement : les logements sont temporaires et locatifs pour les pauvres. Les artisans peinent à avoir accès à la propriété. L'éloignement des pauvres du cœur de la cité. La population des migrants est installée dans les faubourgs, dans les quartiers périphériques habitent les plus pauvres, les plus misérables. Cette ségrégation topographique semble s'aggraver au XVe siècle : la banlieue abrite les activités artisanales polluantes. [...]