Yémen, enjeux géopolitiques, guerre civile, conflit yémenite, chiites, sunnites, Al-Qaïda, IDH Indice de Développement Humain, indice de Gini, terrorisme, Houtis, djihadisme
Le conflit qui a fait des milliers de morts au Yémen est considéré par l'ONU comme la « crise humanitaire la plus grave au monde, avec des millions de personnes déplacées et ayant besoin d'aide ». Peu traité dans les médias occidentaux, en comparaison avec la guerre en Syrie par exemple, le conflit au Yémen est pourtant le plus meurtrier du moment. On parle de près de 10 000 morts (chiffre sans doute sous-estimé) entre 2015 et fin 2018.
Une guerre tribale aux aspects religieux entre chiites et sunnites ; des implications régionales avec la participation de l'Iran et de l'Arabie Saoudite (soutenue matériellement par des pays occidentaux comme les USA ou la France) ; un chaos profitant au groupe Al-Qaïda ; et une crise sanitaire sans précédent. Cette imbrication de problématiques et d'enjeux fait du conflit yéménite un sujet particulièrement intéressant pour l'étude géopolitique.
[...] On entre alors dans une période de guerre civile, qui va faire des milliers de morts. Les forces en présences sont nombreuses : D'abord, les rebelles Houthi. La milice d'Ansarullah, ou partisans de Dieu, est mieux connue sous le nom de Houthi sous le nom du chef qui a initié (et dirige toujours) leur insurrection. Dans un premier temps, ils ont pris les armes pour défendre la communauté chiite zaïdite, à laquelle appartiennent un tiers des Yéménites, contre la discrimination socio-économique et la montée de l'extrémisme sunnite. [...]
[...] Ali Abdullah Saleh a été élu président de la nouvelle nation et en 2001, il a pris la décision de déclarer la guerre à Al-Qaïda. Une période d'instabilité s'en est suivie au Yémen. Les États-Unis ont participé à des opérations militaires dans le cadre de leur "guerre" contre le terrorisme. Entre-temps, en 2004, un mouvement d'insurgés chiites a commencé à se développer en raison de la discrimination ethnique de la part du gouvernement. Ces rebelles ont également accusé l'Arabie saoudite de soutenir des groupes sunnites pour exterminer la population chiite. [...]
[...] Les températures varient aussi beaucoup en fonction de l'altitude. Sur la côte, les températures sont douces en hiver, autour de 25 ºC, et chaudes en été (38 ºC). Dans les régions montagneuses, les températures sont basses toute l'année et il est très fréquent de trouver de la neige et du gel pendant les mois d'hiver. Par ailleurs, le Yémen compte habitants (dont 36% sont urbanisés) sur une superficie de km². La densité de population est donc de 58,4 habitants par km². [...]
[...] Les Britanniques ont pris le contrôle du port d'Aden au moment de la construction du canal de Suez. La nouvelle route maritime entre la mer Méditerranée et l'Asie de l'Est a fait du Yémen une destination hautement stratégique pour le ravitaillement des navires britanniques. D'autre part, les Turcs ottomans, afin d'étendre leur empire, ont réussi à contrôler le nord du pays. Depuis lors, le Yémen a été divisé entre le nord et le sud. Avec la chute de l'Empire turc ottoman après la fin de la Première Guerre mondiale, le nord du Yémen est passé sous la direction de l'Imam Yahya, un chef religieux islamiste qui se déclara roi du territoire. [...]
[...] Peu traité dans les médias occidentaux, en comparaison avec la guerre en Syrie par exemple, le conflit au Yémen est pourtant le plus meurtrier du moment. On parle de près de morts (chiffre sans doute sous-estimé) entre 2015 et fin 2018. Une guerre tribale aux aspects religieux entre chiites et sunnites ; des implications régionales avec la participation de l'Iran et de l'Arabie Saoudite (soutenue matériellement par des pays occidentaux comme les USA ou la France) ; un chaos profitant au groupe Al-Qaida ; et une crise sanitaire sans précédent. [...]
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