Cité-jardin, paysage, urbanisme, aménagement du territoire, territoire de la commune, Heumont, patrimoine, environnement industriel, commune, mise en valeur du territoire, architecture, Longwy, classe ouvrière, qualité de vie, sanitaire, hygiénisme, mouvement hygiéniste, ville industrielle, organisation du travail, chemins de fer, Première Guerre mondiale, Seconde Guerre mondiale, loi Loucheur, ville, milieu rural, commerces, usine de la Providence, faubourg-jardin, Stockfled, logement, facade, église
La cité d'Heumont, depuis sa création, n'a pas subi d'intervention d'ensemble, et apparaît aujourd'hui comme relativement figée dans le paysage à l'aspect quelque peu vieillissant, par comparaison aux habitations nouvelles qui ne cessent de se multiplier de part et d'autre de la cité. Dès lors, il convient de déterminer les différentes opportunités de cette cité-jardin, à partir d'une double analyse transversale consistant d'une part à fournir un diagnostic détaillé du terrain et des projets qui ont cours, et d'autre part à étudier la dimension prospective, l'objectif étant de réfléchir à l'avenir de ce territoire, à court terme comme à plus long terme. De fait, il s'agit de déterminer les évolutions pouvant être concrètement envisagées, en les distinguant de celles qui pourraient être éventuellement imaginées dans un avenir plus lointain.
[...] Dès lors, Heumont, qui semble avoir connu des difficultés dans son passé quant à l'aménagement et l'extension de son premier groupe scolaire par l'usine de la Providence, dispose désormais d'une offre en établissements scolaires qui dépasse largement la population de la cité, aspect très valorisé dans les réponses aux questionnaires. Par ailleurs, les relations avec le voisinage sont très peu évoquées à travers les réponses, mais il est probable que les questions posées ne se prêtaient pas vraiment à des réponses à propos de la convivialité. À ce sujet, une autre hypothèse peut être émise, à savoir la vocation très périurbaine d'Heumont, particulièrement renforcé depuis ses extensions. [...]
[...] Cette photo personnelle a été prise pendant la courte durée de vie de ce commerce. En outre, un magasin de vêtements et un salon de manucure ont aussi été installés, lesquels continuent d'exercer leur activité. Quelques personnes les mentionnent dans les questionnaires, à propos du recours aux commerces et services à Heumont. Par ailleurs, les réponses à cette question ont permis de montrer le très fort décalage entre l'absence quasi totale de commerces à Heumont et l'offre très développée en termes de services scolaires et médicaux. [...]
[...] Alors que le sixième haut fourneau est mis à feu en logements sont programmés la même année à Heumont. Entre 1950 et 1954, une centaine de nouveaux logements voient le jour à Heumont, lesquels entourent maintenant l'ancienne ferme sur trois des quatre côtés. Contrairement aux phases de construction précédentes, le Service Architecture de l'usine devient après la guerre le nouveau maître d'œuvre, en se chargeant intégralement lui-même de la construction des nouvelles maisons, réalisées exactement dans le même style que les premières maisons des architectes Boileau, Le Bourgeois et Zimmermann, si bien qu'il est difficile de distinguer les maisons construites après la guerre des maisons de la fin des années 1920. [...]
[...] Aussi, cette description, placée dans un contexte bien plus large, a permis de mieux cerner les caractéristiques physiques et historiques de ce terrain, indispensables à avoir à l'esprit pour la suite du propos. En outre, tout au long de cette partie, nous avons voulu insister sur le fait que la cité-jardin d'Heumont s'oppose totalement de par sa conception aux cités ouvrières de Réhon, qui s'étalent le long de la vallée de la Chiers, soumise à une intense industrialisation dès la seconde moitié du XIXe siècle et qui n'a cessé de se développer durant la majeure partie du siècle dernier. [...]
[...] Parmi ces habitants, les arrivées les plus récentes sont le fruit d'achats, alors que les quelques habitants interrogés qui ont acquis ce type de logement à l'époque de leur construction restent une minorité à être effectivement propriétaires. Enfin, toujours d'après nos résultats, les habitants des maisons de cité ont acquis la propriété à hauteur de mais cette acquisition a été particulièrement longue, notamment pour les familles d'ouvriers ayant emménagé à l'époque de la Providence et qui y vivent encore. En revanche, tout comme pour les Logecos, les nouveaux arrivants sont en général directement propriétaires. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture