La Corse, île de la Mer Méditerranée, est un espace à part mêlant paradoxes et spécificités et où le tourisme cherche encore sa place. Alors que l'île dispose de nombreux atouts voir même d'avantages absolus étant donné la beauté et la diversité de son patrimoine naturel, l'activité touristique, souvent qualifiée de « mal nécessaire », n'a jamais vraiment été acceptée par la population corse qui voit en elle un danger pour la préservation de l'environnement et de l'authenticité de l'île.
Mais aujourd'hui, la destination souffre d'un retard au niveau économique qui ne pourra être rattrapé sans le développement de son tourisme, apparaissant comme le seul levier possible.
L'enjeu consiste donc pour la Corse à définir les règles qui permettent de s'inscrire dans une logique de « protection-développement » garante d'un véritable tourisme durable (protéger pour développer, développer pour protéger). Même si la recherche de cet équilibre est difficile, il est évident que dans un contexte mondialisé et de plus en plus concurrentiel, le seul atout naturel ne peut pas agir seul et que de réelles stratégies et adaptations sont nécessaires pour que le tourisme se développe sans pour autant détruire le capital naturel et la richesse culturelle de l'île.
Au regard des impératifs d'un développement durable de l'activité mais également des mutations récentes de la demande, l'étalement de la saison touristique constitue une voie de réflexion intéressante. En effet, la lutte contre la saisonnalité apparaît pour de nombreuses destinations impérative mais difficile car même si des stratégies de diversification sont développées, leur offre est souvent trop limitée pour attirer des visiteurs tout au long de l'année.
Le problème de la Corse est différent : disposant d'une dotation en capital naturel exceptionnelle propice à la dessaisonalisation de l'activité puisqu'elle possède tout ce que les touristes recherchent et seront amenés à rechercher de plus en plus au cours des prochaines années, elle a principalement développé un tourisme balnéaire, estival et familial. Or, les nouveaux besoins exprimés tels que le retour à l'authentique et à « des choses simples », la recherche du bien-être, la prise en compte environnementale ou encore la rencontre avec les populations… ne sont pas compatibles avec ce tourisme estival.
L'opportunité de la Corse réside dans le fait que son développement touristique a été limité et n'a pas eu de conséquences irréversibles contrairement à d'autres îles de la Méditerranée. Cette spécificité peut offrir à la Corse une situation de monopôle et lui offre la possibilité d'orienter l'activité dans le sens qu'elle a toujours souhaité étant donné la convergence de ses préoccupations avec celles des touristes. La dessaisonalisation de l'activité, conséquence de cette nouvelle adéquation de l'offre à la demande, permettrait le développement économique de l'île tout en minimisant les effets néfastes du tourisme quand celui-ci se trouve concentré dans le temps et dans l'espace. Cette stratégie suppose néanmoins l'acceptation de la population qui devra être acteur de ce « nouveau tourisme » et l'adaptation de l'offre pour attirer des visiteurs tout au long de l'année.
Ce projet va donc tenter de montrer en quoi la dessaisonalisation de l'activité constitue une véritable opportunité pour donner au tourisme la place qu'il mérite dans l'île. Au regard des spécificités de l'espace qu'elles soient environnementales, économiques, démographiques ou encore culturelles cet étalement temporel prend une dimension supérieure en Corse, espace dans le lequel le tourisme, s'il ne s'inscrit pas dans une perspective de développement durable, ne pourra jouer pleinement son rôle.
[...] L'offre de capacité des campings est trois fois supérieure à celle des hôtels, mais elle est nettement plus saisonnière. Sa clientèle est avant tout familiale et étrangère et se rend en Corse en bateau : il s'agit d'un type d'hébergement où son propre véhicule est nécessaire. Porto-Vecchio et Calvi sont les pays touristiques les plus appréciés pour faire du camping. Les voyages à forfait sont très peu développés et les clients pratiquent surtout des activités nautiques payantes et très peu d'activités culturelles. [...]
[...] Au cours du XIXe siècle, la cité s'étend vers le nord ainsi que sur les hauteurs. Le paysage urbain est alors en pleine mutation: construction du palais de justice, extension de la Place Saint- Nicolas, édifications de nombreux immeubles bourgeois bordant de larges boulevards. Le cœur de la ville présente alors l'aspect que l'on peut admirer aujourd'hui. Les principaux attraits de l'île sont le village de Carlo, le Palais des Gouverneurs, la Fontaine et Anse de Ficajola, le Théâtre, le Jardin Romieu, la Place Saint-Nicolas, le Chemin de Monserato, le vieux port, la Citadelle, la Place du Marché, la Chapelle Notre Dame de Monserato. [...]
[...] Les régions de l'Ouest et du Valinco abritent surtout des 2étoiles et moins tandis que le Sud possède davantage de 3 étoiles. Depuis plusieurs années, nous pouvons noter une montée en gamme du parc hôtelier en Corse accompagnée d'une chute du nombre d'établissements une étoile et la qualité du parc hôtelier corse est globalement comparable à la moyenne nationale. Cependant, on observe une moindre présence des quatre étoiles que compense largement une forte représentation des trois étoiles. > Entre 2000 et établissements ont été construits (pour une capacité de lits) ainsi que 300 meublés du tourisme de ces créations concernent le Sud. [...]
[...] C'est ainsi qu'aujourd'hui la diversité des parcours de randonnée en Corse attire tous les publics. Le GR 20 L'appellation GR est une marque déposée qui veut dire sentier de Grande Randonnée En 1970 une étude est lancée par la DDA (Direction Départementale de l'Agriculture) sur l'opportunité de réaliser un grand sentier qui traversera la Corse. Malgré les doutes, tant au niveau régional que national, Michel Fabrikant, sera chargé de cette mission. Avec la compétence de jeunes Corses, ils traceront rapidement les premiers lacets du futur grand sentier. [...]
[...] Avec son littoral bordé de falaises de granit rouge plongeant dans une mer d'un bleu intense, le golfe de Porto mérite bien son classement par l'UNESCO au «patrimoine de l'humanité». Au nord, la presqu'île de Girolata, accessible uniquement à pied ou par mer, offre un paysage fantastique né des convulsions d'une éruption volcanique. C'est au nord de ce site que l'on retrouve la réserve naturelle de Scandola, la seule en Europe à être à la fois marine et terrestre. Porto, station balnéaire accueillante, est réputé pour son fabuleux coucher de soleil. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture