Les villes en France au XIXème siècle

Résumé du document

En 1846, les statisticiens séparent les communes françaises en fixant une limite : seront considérées comme des villes les entités comportant au moins 2000 habitant agglomérés au chef lieu. En conséquence, il est intéressant de montrer les caractéristiques des villes françaises au XIX ème siècle. Dans un premier temps, nous allons constater que des améliorations sont perceptibles dans les villes, puis que des inégalités peuvent être présentes entre ces dernières. Enfin, des différences sont visibles à l'intérieur même des villes

Extraits

[...] On voit alors que les quartiers comportant une majorité d'ouvriers ont une sous-représentation des élites, et vice-versa Différences à l'intérieur de mêmes groupes sociaux En effet, on trouve des écarts entre des ouvriers, et ce selon leur activité professionnelle. De plus, des écarts sont également présents dans les classes moyennes. Les artisans et les commerçants peuvent être considérés comme les perdants, et les employés comme les gagnants. C. Des inégalités dans l'habitat 1. L'habitat des classes supérieures On peut prendre l'exemple d'un hôtel à Rouen. [...]

[...] Des flux différents entre les villes 1. Des inégalités dans les dessertes des différentes villes En effet, certaines régions et certaines villes sont mal desservies par le réseau routier, mais également par le chemin de fer Inégalités dans les localisations de migrants Les groupes de migrants ne sont pas répartis de façon égale sur le territoire à cause de l'existence de réseaux. Ces personnes se distinguent des citadins par leur langue, leur culture, leur religion et leur race. III. Les inégalités à l'intérieur des villes Distinction entre le cœur et la périphérie de la ville 1. [...]

[...] Des améliorations matérielles générales 1. Un progrès dans les transports A ce titre, on peut citer la ville de Vierzon, qui a une forte croissance à partir de 1870, date d'ouverture de la ligne Nantes-Vierzon. En outre, l'omnibus à cheval fait son apparition à Nantes en 1826, et à Paris en Des progrès sanitaires Ainsi, à Paris, le réseau d'eau atteint 465 kilomètres en 1861. A la fin du XIX ème siècle, en ce qui concerne les égouts, la construction de grands collecteurs se généralise. [...]

[...] Ensuite, des inégalités sont perceptibles entre les villes. Ainsi, on note des différences dans les activités, mais également entre Paris et le reste de la France. Par ailleurs, on note des flux dissemblables entre les villes. Enfin, des inégalités se trouvent à l'intérieur des villes. La distinction est visible entre le coeur et la périphérie, la composition de la population urbaine est hétérogène, tout comme l'habitat. ce siècle a donc vu des changements dans les villes françaises, mais ils seront bien plus importants au XX ème siècle. [...]

[...] Toutefois, ces mesures n'ont pas toujours les effets escomptés Construction de cités ouvrières Les logements des cités ouvrières sont petits, mais ont plus de commodités que des logements en ville à la portée financière des ménages ouvriers. II. Des inégalités entre les villes Différences dans les activités 1. Villes minières et villes industrielles On peut noter l'exemple du Creusot. En 1836, lorsqu'Adolphe et Eugène Schneider s'y installent, la ville comporte 3000 habitants. Des activités s'y développent (notamment la sidérurgie et les constructions mécaniques), et en personnes habitent au Creusot. [...]