Il y aujourd'hui, rassemblés dans les villes du monde, davantage d'habitants qu'il n'y avait d'êtres humains sur l'ensemble de la planète en 1950. Et la progression annuelle est de 65 millions de nouveaux citadins, pour moitié venant des campagnes, pour moitié à cause de la croissance interne des villes. En ce début de XXI ème siècle la majorité de la population mondiale est donc citadine.
Beaucoup de spécialistes des sciences humaines- géographe, sociologue, économistes ou architectes- ont donnés des définitions différentes des villes. Car la ville est un organisme complexe, qui ne se réduit pas au nombre de ses habitants : elle a été construite en un lieu donné, possède une physionomie originale, une dynamique propre. C'est un lieu de production de biens et de services, d'échanges de capitaux et d'informations, qui fonctionne en relation avec sa région et les autres villes.
La question des sources statistiques se pose, car la définition des villes et la délimitation des agglomérations varient d'un pays et d'un organisme à l'autre. Le seuil des villes est de 2 000 habitants en France, 2 500 habitants aux Etats-Unis mais 30 000 au Japon.
[...] Le plan et la physionomie des villes Le plan des villes dépend de nombreux facteurs : la topographie, parfois contraignante comme à New York, bâtie au débouché de l'Hudson sur l'île de Manhattan et deux autres îles ; les conceptions architecturales, voire religieuses, qui on présidé comme en Chine à la naissance de la ville ; l'histoire, qu'on lit dans la physionomie des divers quartiers et la présence de monuments symbolique ; les fonctions assumées par la ville et qui exigent, à l'exemple de l'industrie, des espaces spécifiques. Les villes s'opposent par leur plan. Le plan radioconcentrique, visible à Beaune, Milan ou Moscou, porte la marque des enceintes abattues lors de la croissance urbaine pour laisser la place à des boulevards. - Le plan en damier était celui de villes anciennes, romaines comme Arles, et de villes Chinoises, comme X'ian. [...]
[...] De grands équipements destinés aux entreprises ou aux particuliers s'y implantent : centres commerciaux dotés d'immenses parkings, pôles administratifs, hôpitaux, campus universitaire, technopoles associés à des centres de recherche et des entreprises de haute technologie, parcs d'attraction, équipements sportifs, bases de loisirs, complexes cinématographiques. La restructuration de ces banlieues disparates passe parfois par la réalisation de villes nouvelles, dont l'ambition est de capter la croissance urbaine future, d'offrir à leurs habitants des emplois sur place et une meilleure qualité de vie. Nombre de pays y ont recours, tant dans les pays développés qu'en développement, avec des fortunes diverses. II- La ville et ses fonctions A. [...]
[...] Ils sont ravagés par le chômage, la drogue, l'insécurité. En Europe, ces problèmes s'accentuent, notamment dans les grands ensembles construits hâtivement dans les années 50 et 60 et qui abritent aujourd'hui des populations mal intégrées, au sein desquels la proportion d'étrangers originaires des pays pauvres est forte Dans les pays en développement Dans les pays pauvres, les difficultés dues à l'explosion urbaine s'ajoutent à celles du sous-développement. Les problèmes économiques, sociaux et urbains s'imbriquent car tout est à faire, alors que les moyens techniques et financiers sont limités. [...]
[...] Les villes touristiques Les premières destinations touristiques du monde sont des villes. Elles sont de plusieurs types : villes d'art comme Florence, Venise, Bruges ou Kyoto attirant des millions de touristes par un patrimoine historique et architectural prestigieux, qui en font de véritables villes-musées ; villes culturelles, universitaires comme Cambridge ou Heidelberg et villes de festivals comme Bayreuth, Cannes ou Salbourg ; villes de pèlerinage comme Lourdes, Jérusalem, La Mecque ou Benarès ; villes dont le centre d'intérêt est d'ordre physique comme les villes thermales, les stations montagnardes et surtout balnéaires qui se sont multipliées partout dans le monde depuis 50 ans ; villes de jeux comme Las Vegas ou Sun City près de Johannesburg ; villes de transit, frontalières comme Luxembourg, Monaco ou Tijuana à la frontière américaino-mexicaine, portuaires sur des détroits très fréquentés comme Douvres ou Copenhague ou villes de shopping et escales aériennes comme Singapour ou Hong Kong ; capitales politiques et métropoles d'affaires, fréquentées toute l'année par des touristes y faisant de brefs séjours et des hommes d'affaires qui s'y réunissent en congrès professionnels. [...]
[...] Les visages des banlieues sont contrastés. Selon la distance au centre et la physionomie, on distingue plusieurs strates d'urbanisation, apparues en liaison avec les générations de moyens de transport. Des lotissements pavillonnaires et les cités-jardins se sont étendues dès l'entre-deux guerres entre les villages périphériques : en Europe grâce à l'extension des tramways et des trains de banlieues, en Amérique du fait de la diffusion précoce de la voiture. Les grands ensembles d'immeubles collectifs caractérisent les années d'après-guerre en France, dans les pays méditerranéen et en Europe centrale. [...]
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