Espace urbain, aménagement du territoire, villes françaises, population, lotissement
En 1931 la population urbaine dépasse les 50% de la population totale, la croissance urbaine s'accélère à partir des années 1950. La ville progresse par ses périphéries en auréoles concentriques, puis peu à peu, par un développement en « doigts de gant », le long des axes de transport. Plan de constructions d'habitat collectif. La ville ne cesse de grignoter sur la campagne environnante, de plus des lotissements se développent dans l'espace rural « en tâches d'huile », créant ainsi un espace périurbain, spatialement disjoint de la ville quoique sous la dépendance de celle-ci.
[...] L'urbain selon l'INSEE. Unité urbaine (voir ci-dessus) Aire urbaine : ensemble de commune d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain et une couronne périurbaine. Pôle urbain : unité urbaine qui offre au moins 5000 emplois et qui n'appartient pas à la couronne périurbaine d'un autre pôle. La couronne périurbaine comprend l'ensemble des communes dont au moins de la pop ont un emploi dans l'aire urbaine. Dans le cas où une commune envoie au moins de ses habitants dans plusieurs aires urbaine, et si cette commune forme avec ces aires urbaines un ensemble d'un seul tenant, on parle de communes multipolarisées. [...]
[...] Activités du tertiaire supérieure très concentrées. Emplois liées aux administrations pu (fonction de la capitale) dans Paris intra-muros, recherche et enseignement supérieur dans les 5 et 6 arrondissements, finance/assurance dans l'ouest de l'aire métroplitaine, activité de prescription souvent profite du foncier moins élevé en proche banlieue, pôle logistique en Seine-Saint-Denis avec l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle, plateau de Saclay dans le sud technopôle HEC, polytechnique, les laboratoires du CNRS, et des entreprises de rayonnement international comme Danone, Thalès qui y ont implanté des laboratoires. [...]
[...] Une ville polarise un territoire de surface plus ou moins vaste. Centralité = capacité de la ville à contrôler son espace environnant. (fonctions de commandement po, éco, financier, cultu La centralité différencie le centre urbain de la banlieue, la ville de l'urbain. Certains espaces urbains ne présentent aucune centralité, ils constituent des périphéries sous la domination d'un centre. Par ex, beaucoup de banlieues françaises ne possèdent pas de centralité interne susceptible de les structurer et sont sous la domination de la ville- centre. [...]
[...] Sud-est méditerranéen réseau linéaire de Perpignan à Nice. Mais ces différents réseaux ne couvrent pas la totalité du territoire. De vastes espaces faiblement polarisés : Massif central, partagé entre l'influence des villes situées sur ses marges Clermont-Ferrand, Limoges, Montpellier) ne présente aucun réseau véritablement articulé. + des villes à l'écart (Digne, Cap) Potentiel d'attraction plus seulement services mais aussi accès aux différents réseaux de transport et de télécommunication. Des territoires situés à l'écart de ces réseaux mal intégrés, dominés, marginalisés. [...]
[...] critère pas très imp. Les métro complètes celles où le rayonnement touche tous les domaines. Au sens strict, il n'existe qu'une métropole de rang international en France Paris. D'autres villes sont insérés dans le système des métropoles européennes, des métropoles incomplètes, qui fondent leur puissance sur une ou plusieurs fonctions métropolitaines sans les posséder toutes : Lille, Lyon, Nantes (commandement culturel), Toulouse (fonction technopolitaine), Stras' (commandement po européen). Certaines villes comme Marseille, Nice, Bordeaux, Nancy amorcent leur métropolisation. B. L'émergence de territoires réticulaires et polycentriques Métropolisation changement dans la hiérarchie urbaine, conséquences à l'échelle infra-régionale et à l'échelle infra-urbaine. [...]
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