L'ONU sous Kofi Annan face au défi de la paix dans le monde par la sécurité collective. Ce document relèvent les réussites et les limites des actes de Kofi Annan durant son mandat à l'ONU en tant que secrétaire général.
[...] • L'organisation a un budget trop faible. Elle est souvent contrainte de « sous-traiter » certaines missions de sécurité collective à des ONG ou des organisation régionales comme l'OTAN. C'est cette dernière organisation qui débloquent la situation en Ex-Yougoslavie notamment en bombardant les positions serbes en 1995. C'est encore elle qui intervient au Kosovo en 1999 avant que l'ONU par la résolution 1244 ne place le pays sous protection en mettant en place une véritable opération de maintien de la paix. [...]
[...] • Il veut rénover les nations unies par une diversification de ses actions. Il complète ainsi le champ d'activités diplomatiques de l'organisation : médiations, négociation, diplomatie préventive, défense de l'idée de « responsabilité de protéger ». • Il soutient également la proposition d'une force de maintien de la paix de l'ONU (casques bleus) permanente. • Il insiste sur la lutte contre les inégalités dans le monde : pauvreté, condition féminine, réduction du Sida, développement de l'Afrique. Les réformes impulsées par Kofi Annan se traduisent par des actions concrètes sur la scène internationale. [...]
[...] Annan mandate l'intervention de la coalition militaire dirigée par les EU en Afghanistan contre Al Qaïda et le régime des Talibans. • Le secrétaire général soutient en 1998 la création de la cour pénale internationale (CPI). Cette cour est l'héritière des tribunaux pénaux internationaux pour l'Ex-Yougoslavie (1993) et le Rwanda (1994) mais elle est permanente et n'appartient pas au système des Nations unies. Elle engage des poursuites contre les auteurs présumés d'actes de génocide, de crimes contre l'humanité, de crimes de guerre, de torture, d'exécutions extrajudiciaires et de disparitions forcées. [...]
[...] Le multilatéralisme et le principe de sécurité collective sont mis à rude épreuve • Depuis la fin du mandat de K. Annan, l'exemple du conflit syrien témoigne de la nécessité de poursuivre les réformes de l'ONU et en particulier du conseil permanent de sécurité. En effet, les 16 vétos déposés par la Russie pour protéger son allié Bachar el Assad ont empêché des résolutions de paix Finalement, il semble qu'aujourd'hui, l'ONU peine à contrer l'émergence d'une ordre international soumis à la lois des grandes puissances. [...]
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