Géopolitique locale : territoires, acteurs, conflits, Philippe Subra, capes, agrégation, territoire métropolitain, désertification, gouvernance territoriale, conflits d'aménagement territoriaux
Le local peut-il être géopolitique ? Le mot géopolitique évoque plus les guerres et les tensions entre les Etats ou les guerres civiles. Le terme est réapparu dans les 70 après une longue éclipse. Il s'est imposé pour qualifier des conflits internationaux ou internes à certains pays dont l'enjeu est le contrôle des territoires. Dans cette perspective, le conflit israélo-palestinien constitue un archétype du genre. Le mot local renvoie lui à un ensemble de politiques publiques visant à équiper, développer et protéger les territoires, et à la question de la gouvernance territoriale, c'est-à-dire aux outils, aux acteurs et aux modes de gestion de ces territoires.
Géopolitique et local semblent donc, de prime abord aux antipodes l'une de l'autre. Ainsi la plupart des dictionnaires les ouvrages sur l'aménagement font l'impasse sur la géopolitique ou même simplement politique du local. Cela provient d'abord d'une représentation techniciste (c'est-à-dire qui surestiment la technique). Cette représentation est issue de "l'âge d'or de l'aménagement", qui correspond aux années 60, époque où il était possible d'implanter l'autoroute aux grands ensembles sans se heurter à une véritable opposition de la part des élus et des populations.
[...] Une milice de chasseurs et d'agriculteurs se constitue. L'expulsion de la ZAD a lieu sans grande résistance le 6 mars 2015. Le projet est finalement enterré, remplacé par une retenue d'eau réduite de moitié. Deuxième partie : la gestion des conflits territoriaux : concertation et débat public. Introduction : Qu'est-ce que la concertation ? La concertation en matière d'aménagement et d'environnement désigne un ensemble de pratiques et de procédures qui permettent d'associer la population et les acteurs institutionnels du territoire à des décisions qui les concernent. [...]
[...] Territoires, acteurs, conflits. Philippe Subra. Dans cet ouvrage, Philippe Subra articule les concepts de la géopolitique avec les problématiques des conflits d'acteurs locaux. L'ensemble est efficace en particulier pour saisir les conflits autour des ZAD. Introduction : l'aménagement et le local, questions techniques ou géopolitiques ? Le local peut-il être géopolitique ? Le mot géopolitique évoque plus les guerres et les tensions entre les états ou les guerres civiles. Le terme est réapparu dans les 70 après une longue éclipse. [...]
[...] Quel impact sur les rapports de pouvoir ? Les communes sont souvent membres de plusieurs SIVU ou SIVOM, dans une sorte d'intercommunalité à géométrie variable, ce qui contribue à préserver leur autonomie. En revanche, adhérer à une communauté de communes ou d'agglomération a des implications bien plus grandes. L'intercommunalité signifie dans ce cas, pour les maires, une réelle perte d'autonomie d'action et des transferts de pouvoir beaucoup plus importants. Néanmoins, comme le poste le plus important est maintenant celui du président de l'intercommunalité et que celui-ci est désigné par les maires (et non directement par les électeurs), ces derniers ont acquis un pouvoir inédit. [...]
[...] Géopolitique et local semblent donc, de prime abord, de réalité aux antipodes l'une de l'autre. Ainsi la plupart des dictionnaires les ouvrages sur l'aménagement l'impasse sur la géopolitique ou même simplement politique du local. Cela provient d'abord d'une représentation techniciste (c'est-à-dire qui surestiment la technique). Cette représentation est issue de l'âge d'or de l'aménagement qui correspond aux années 60, époque où il était possible d'implanter l'autoroute d'une nouvelle aux grands ensembles sans se heurter à une véritable opposition de la part des élus et des populations. [...]
[...] À côté de cela, un petit groupe d'activistes avec sa tête Éric Pététin, surnommé localement l'Indien, fondateur d'un centre d'accueil pour anciens toxicomanes, s'est distingué par des actions coups de poing contre le chantier. Les opposants ont eu recours à une palette d'action extrêmement diversifiée : réunions publiques, manifestations de rue, action en justice contre la SNCF, envoi de communiqués médias, pression sur les élus, grands rassemblements, mais aussi blocage du trafic ferroviaire pendant plusieurs week-ends du mois d'août 1990 par 3000 militants occupant les voies et plusieurs gares TGV. Dans le cadre de la Loire, occupation pendant cinq ans du projet de barrage de Serre de la Fare. [...]
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