Le territoire est un lieu de construction, de mise en œuvre des politiques publiques. Ce n'est plus un espace neutre, c'est un espace concret. Le développement local par définition est déséquilibré, il est pluridisciplinaire. On a commencé à en parler récemment, notamment aux alentours des années 1975 où il est apparu comme une alternative. Il est devenu un outil économique en 1982 avec la décentralisation. De 1982 à nos jours, de nombreuses réalisations ont été opérées.
Les conseils généraux, régionaux, les communautés, les pays sont devenus des acteurs du développement territorial. Cette démarche territoriale est entrée petit à petit dans la science économique, c'est un sujet récent.
[...] Les conseils généraux, régionaux, les communautés, les pays sont devenus des acteurs du développement territorial. Cette démarche territoriale est entrée petit à petit dans la science économique, c'est un sujet récent. On voit qu'il y a 3 principales approches du territoire : le territoire vécu (territoire de la vie quotidienne : lieu d'habitat, de travail, de loisir, d'amitié qui se traduit peu à peu par les bassins de vie). Il y a à côté les territoires de l'administration (limite des collectivités territoriales définies pour la plupart en janvier 1790, à la Révolution française : commune, département, district. [...]
[...] Nous sommes dans une société nouvelle, on entre dans une nouvelle fonction des villes, notamment avec la péri urbanisation. Le modèle de ville, la fonction de la ville évoluent. La métropolisation est un phénomène lourd qui entraîne de nombreuses questions. Il est également important d'étudier le développement rural, l'économie des campagnes. Ce territoire a commencé à se revitaliser avec les vacances. Il est aujourd'hui recherché comme un territoire de la nature. Dans l'économie des campagnes il y a une économie particulière qui est l'économie de la montagne. [...]
[...] Il participe directement au développement territorial. Le problème est la relation entre le monde politique, le monde économique et le monde associatif. Un autre acteur est constitué par les citoyens. Il n'y a pas non plus de développement local s'il n'est pas partagé. On étudiera ensuite les modèles de référence du développement local. Il y a l'idée de la polarisation : le modèle est polarisé par un centre, par un équipement structurant qui change l'espace. Effet industriel, urbain d'équipement (Exemple type de polarité : plan de campagne). [...]
[...] Il n'y a du développement local que s'il y a des entreprises, sinon on fait simplement de l'équipement. Le développement doit être relayé dans le secteur privé. Un aspect important est la relation de l'entreprise avec son environnement. Il y a de fortes évolutions sur ce point de nos jours. On distingue les entreprises mondiales et les entreprises intégrées au sein d'un territoire. On constate aujourd'hui une évolution entre les milieux d'entreprise et le milieu des élus locaux. Il y a aussi une forte importance du secteur associatif. [...]
[...] C'est le développement social au sens de ce qui fait société. Si développement solidaire, c'est le passage d'une économie du bien à une économie du lien. Le secteur associatif, mutualiste joue ici un rôle important. Il y a aussi une place importante de l'économie durable. L'idée est de savoir comment réintroduire dans une économie marchande des faits non marchands. On voit se dessiner le défi de la biodiversité, de l'environnement. C'est aussi le poids des changements climatiques, des changements démographiques, de l'écologie. [...]
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