définitions géographiques concernant les catastrophes naturelles: définitions, critères des risques, actions
[...] CONCLUSION : Mesures de prévention : mesures ayant pour but de réduire les occurrences de l'évènement. La prévention regroupe l'ensemble des actions à long terme qui peuvent être mises en œuvre en amont pour limiter le risque Mesures de protection : mesures ayant pour but, dans le cas où l'évènement se produit, de réduire sa gravité. Dans le cas d'une inondation, le but serait de réduire le nombre de victimes et les dégâts matériels, par exemple en établissant des barrages et en renforçant les berges. [...]
[...] Les mesures structurelles étaient minimales et très localisées. Le développement réel de ces mesures apparaît avec la croissance de la population et la révolution préindustrielle. La solution par des mesures structurelles a dominé jusqu'à nos jours, motivée en grande partie par une société qui demande le risque zéro mais sans modifier ses habitudes et consciente de la grande spéculation sur les terrains. Au-delà de la création de dispositifs législatifs ou de certains organismes, les solutions recherchées pour essayer de réduire les inondations se sont traduites par deux types basiques de projets : ceux faisant référence à la modification et/ou la tentative d'amélioration globale du réseau hydrographique et ceux basés sur la réalisation d'études de solutions individuelles pour chaque rivière. [...]
[...] ) Les cartes du risque sont élaborées en établissant des critères numériques afin d'estimer objectivement la vulnérabilité et l'aléa. Le risque dans un point ou dans une zone est déterminé à partir des valeurs précédentes, bien qu'il ne soit pas forcément calculé comme le produit des deux. On a pensé récemment à introduire dans ce calcul la réponse de la population face au risque : considérant que plus la réponse est bonne, moins le risque est fort. C'est pour cela que dans certaines régions, cette réponse est évaluée à travers un critère numérique dont la valeur est ensuite soustraite au produit de l'aléa par la vulnérabilité. [...]
[...] Un risque naturel est donc la rencontre entre un aléa d'origine naturelle et des enjeux humains, économiques ou environnementaux. L'expression « risque naturel » s'utilise par opposition à celle de « risque technologique », mais elle n'implique pas que le risque soit la conséquence d'un phénomène exclusivement naturel ou que l'activité humaine n'y soit pas reliée. Risque = Aléa x Vulnérabilité L'aléa est connu en anglais sous le nom de « hazard » et en espagnol comme « peligrosidad ». [...]
[...] Deux critères caractérisent le risque majeur : -une faible fréquence : l'homme et la société peuvent être d'autant plus enclins à l'ignorer que les catastrophes sont peu fréquentes ; -une énorme gravité : nombreuses victimes, dommages importants aux biens et l'environnement. Un évènement potentiellement dangereux ALEA n'est un RISQUE MAJEUR que s'il s'applique à une zone où des enjeux humains, économiques ou environnementaux sont présents. Le risque majeur est donc la confrontation d'un aléa avec des enjeux. Un aléa sismique en plein désert n'est pas un risque. Un séisme à San Francisco : voilà le risque majeur. Les dommages occasionnés par les risques naturels peuvent être : -directs (personnes, biens, agriculture et élevage, infrastructure, patrimoine culturel . [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture