La Belle Epoque, Michel Winock, population française, république des paysans, socialistes et syndicalistes
• Un régime politique renforcé:
3 conditions de solidité du régime politique : un système de valeurs dominant, un rapport de force favorable, des institutions adaptées.
• Le ciment républicain:
L'esprit républicain fondé sur la laïcité.
Incompatibilité entre les valeurs républicaines et celles de l'Eglise (→ ordre, antidémocratique). Demande de ralliement de Léon XIII.
Vigilance anticléricale commune aux gauches.
Fondements :
- l'école sans Dieu (instituteurs = contre-clergé),
- la maçonnerie (institution philanthropique et philosophique, cf cours, regroupe la gauche au sens large).
[...] Elite sociale ou milieux ruraux. Pas de réelle unité. Mieux installés dans le régime républicain que les catholiques Les juifs 1900 environ dont la moitié en Algérie. Complètement assimilés à la nation française. (cf cours Affaire) Un certain statut de protection lié à l'assimilation Deux phénomènes néanmoins agissent comme des freins à l'assimilation : l'affaire Dreyfus et l'immigration des juifs de l'Est persécutés ( en France) Immigration mal vue des juifs assimilés Tension Source de l'antisémitisme français : Le vieil antijudaïsme catholique, l'anticapitalisme des socialistes et des populistes, un sentiment antireligieux en général et un certain racisme savant. [...]
[...] TROISIÈME PARTIE : Familles religieuses et politiques Les grandes familles spirituelles La France est toujours un pays catholique mais plus une terre de chrétienté. Rites toujours présents. L'Eglise reste une force centrale, mais elle s'amenuise dans un cadre républicain où elle ne trouve pas sa place. Le régime convient en revanche aux minorité : juifs, protestants et libres-penseurs. Certains pensent qu'il faut adapter l'Eglise au monde moderne, qu'il s'agisse de la science ou de la démocratie, qui la remettent en cause. La citadelle assiégée La France, pays de mission ? Zones des chrétienté : Massif central, Bretagne, Savoie, Pays Basque, Nord agricole. [...]
[...] Mais amorce d'un changement. Ralliement des progressistes à la droite républicaine. Les républicains modérés de l'Alliance démocratique sont rejetés vers la droite. Ligne de partage d'abord religieuse, mais de plus en plus en fonction de la question sociale, favorisée par la monte de l'extrême-gauche. L'après- guerre fera exploser les division de la gauche, incarnée par les radicaux et les socialistes. Socialistes et syndicalistes Deux aspects : socialisme politique et syndicalisme révolutionnaire. Pas d'unification du mouvement ouvrier. Pas d'alliance parti-syndicat. Mais 2 moments d'unification La grande CGT est fondée en 1902 La fondation de la SFIO en 1905, rassemblant toutes les tendances socialistes. [...]
[...] Baisse précoce de la natalité en France, donc pas de forte croissance. Mouvement de sécularisation (=laïcisation) des société et progrès des comportements individuels : Bolton et Leasure ont noté des corrélations entre laïcisation, vulgarisation des Lumières, démocratisation et limitation des naissances Notion de liberté individuelle contrôle de son propre destin Ceci explique que le facteur économique n'est pas seul Précocité française Modification du comportement envers l'enfant L'enfant qui n'est plus autant soumis à la mortinatalité, devient une personne offerte à la vie. [...]
[...] Catholiques ralliés Mouvement de démocratie chrétienne. L'abbé Lemire, 1er prêtre élu député en 1893. Mais tendance étouffée par la persécution du gouvernement Combes et l'intransigeance de Pie X. Marc Sangnier et le Sillon Mais mauvais accueil à droite comme à gauche. Pas de parti catholique unifié qui rassemble tous les votes catholiques, malgré l'Action libérale populaire. L'Eglise, dans sa hiérarchie et dans ses couches profondes, semble dans l'impossibilité de répondre aux défis du monde moderne autrement que par la batterie des condamnations. [...]
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