Les Antilles, économie assistée, économie tertiaire, espace francophone, canne à sucre
Terres américaines, et d'autre part françaises. Espace francophone dans un espace anglophone et hispanophone. Niveau de vie plus élevé que les autres îles des Antilles (Haïti).
Economie assistée. Flux financiers de la France en direction des Antilles (contrairement à l'économie coloniale d'antan). On est passé d'une économie de plantation à une économie tertiaire fondée sur l'aide de la France. Contrainte du milieu naturel de ces îles tropicales.
La métropole est à 7000 km, mais seulement 8 heures d'avion (à comparer avec la distance en train de nombreuses villes de France). 50 % de la population a moins de 25 ans, cela pose le problème de l'emploi.
[...] Bases entièrement nouvelles. Eté 1976, menaces d'éruption à la Guadeloupe à la Basse terre - volcan de la Souffrière. Débat entre Allègre (pour qui l'éruption était imminente - on a déménagé 80.000 personnes) et H. Tazieff (c'est ridicule. Volcan pour l'instant inoffensif). Tazieff avait raison, mais fort impact psychologique dans les populations. Alizés à l'été tropical, du NE vers le SO. Côte au vent : fortes précipitations. La plupart des installations humaines sont sur la côte sous le vent. Hiver boréal souvent calme. [...]
[...] Les habitants de Fort-de-France s'appellent les Foyalaires. La population insulaire se concentre dans l'agglomération : 160.000 hbts sur La Martinique, c'est la banlieue de Fort-de-France. Destruction de Saint-Pierre en 1902 où se trouvaient la bourgeoisie commerçante aisée, le port, les notaires et . tous les titres de propriété. Tout a brûlé. On a vu apparaître une nouvelle Martinique, libérée de ses dettes. Paysans, agriculteurs, petits commerçants en ont été libérés alors que le Nord était ruiné. Développement de Fort de France, nouveau pôle administratif et commercial à l'abri du volcan. [...]
[...] Structures familiales très fortes. Les gens aisés offrent des cadeaux aux gens modestes. Solidarité familiale qui réduit quelque peu les inégalités sociales. Guadeloupe : opposition entre la Grande Terre où les plantations subsistent et la Basse terre - autres activités touristiques et exploitations forestières (protection par l'ONF). L'agriculture est en crise, globalement. Equilibre démographique. Transfert complet de l'influence des campagnes vers la ville depuis les années 50. Développement de l'université - 4.000 étudiants à l'ouest de Fort de France. Guadeloupe : université de Pointe à Pitre. [...]
[...] Le milieu naturel y est très favorable. Marché réglementé. Contingentement - chaîne du froid (usines de murissement en France). Culture souple, parce que les typhons détruisent tout. On fait alors appel à des producteurs d'Amérique centrale (Del Monte). Là encore, la production est subventionnée, sans quoi les plantations seraient ruinées en quelque mois, eu égard au niveau des cours mondiaux. Marché protégé. Arbitrage du Général en 1962 : 31% du marché français à la Martinique à la Guadeloupe et 31% au Cameroun. [...]
[...] Cultures tropicales : bananiers, ananas, fleurs. II/ Héritage historique mouvementé. Iles façonnées par les cours de l'économie sucrière. Occupées à partir du XVe XVIe par les Européens. Echec de la culture de l'indigo et du tabac. Mise en culture après l'élimination totale des populations locales. La population européenne, originellement originaire du Brésil, a installé la canne à sucre. Grandes exploitations de forme géométrique dans les régions de plaine. Nécessité d'irrigation intensive (Basse Terre calcaire). Population de planteurs blancs venus d'Europe (grands blancs/ Békés), petits blancs (commerçants), esclaves noirs (traite triangulaire Nantes/Est africain/Antilles). [...]
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