Selon le Comité français de Cartographie (CFC) : « La carte est une représentation géométrique conventionnelle, généralement plane, en positions relatives, de phénomènes concrets ou abstraits, localisables dans l'espace. C'est aussi un document portant cette représentation ou une partie de cette représentation sous forme d'une figure manuscrite imprimée ou réalisée par tout autre moyen. »
Il y a une seconde définition de ce qu'est une carte proposée par le professeur Salitchev (1967) qui précise la première et introduit une référence à la finalité géographique et à l'utilisation de la carte. « La carte est une représentation réduite, généralisée mathématiquement précise sur la surface terrestre sur un plan montrant la situation, la distribution et les rapports de divers phénomènes naturels et sociaux, choisis et définis en fonction du but de chaque carte. La carte permet également de montrer les variations et les développements des phénomènes dans le temps ainsi que les facteurs de déplacement dans l'espace. »
Ces définitions mettent en avant des notions fondamentales en géographie :
- donner de la surface de la Terre une représentation plane, ce qui suppose l'utilisation d'une projection.
- la réduction de dimensions entre les portions de surface terrestre et le document impliquer de maitriser la notion d'échelle
- cette réduction nécessite aussi une simplification de l'image globale par la généralisation.
Rappel : un planisphère est une représentation plane d'un seul tenant à la surface terrestre tandis qu'une mappemonde représente tout le temps les deux hémisphères.
La Terre est ronde elle est donc assimilable à une sphère ce qu'on appelle aussi un géoïde (surface théorique de la Terre que l'on détermine par rapport a la surface réelle de la Terre). On appelle ellipsoïde la surface mathématique qui se rapproche le plus du géoïde. Exemple ellipsoïde de Clarke (1880).
[...] Si le nombre de modalités est plus grand, on dispose de 3 types de solutions pour améliorer la lisibilité : - pour faciliter la mémorisation des symboles, on utilise l'analogie entre leur forme et ceux qu'elles représentent (symbole ou pictogramme). -si la carte est toujours illisible on peut représenter l'information par plusieurs cartes, une pour chaque modalité. L'avantage est de bien montrer la distribution spatiale des modalités. Dans certains cas, les modalités nombreuses peuvent être regroupées en un petit nombre de catégories dans une nomenclature d'un niveau supérieur. [...]
[...] -le voisinage : lorsque 2 couleurs sont adjacentes ; l'intensité de l'une peut modifier la perception qu'on aura de l'autre. Une couleur apparaît plus claire lorsqu'elle est imprimée sur un fond blanc et plus sombre sur un fond noir. Certaines couleurs sont perçues avant d'autres (couleurs à ton chaud) donc on évitera de représenter en couleurs chaudes des masses trop importantes, à moins d'y être obligé par les autres contraintes. Représentation d'une information ordonnée On va utiliser un dégradé d'une seule couleur et produire une montée en intensité, on discrétise La variable visuelle : valeur 1. [...]
[...] Elle rend la lecture des différences plus facile, elle est plus lisible que les cercles. Mais pourtant est peu utilisée car elle a une faible valeur esthétique. La barre est soit horizontale ou verticale en fonction de la lisibilité de la carte. En implantation graphique linéaire : construire un figuré linéaire (trait, pointillé ) d'épaisseur proportionnelle à des quantités. Mais on a les mêmes contraintes que tout à l'heure. Et en plus, on a un nouveau problème : l'axe de parcours est difficilement bien représenté. [...]
[...] La représentation sur une carte choroplèthe d'une série statistique ordonnée restitue visuellement, pour l'essentiel, l'ordre existant entre les classes de valeur de caractère. Elle ne permet pas de figurer avec précision l'intervalle ou le rapport existant entre ces classes de valeur. L'information transmise est bien celle d'un caractère qualitatif ordonné. Seules les indications portées dans la légende permettent de retrouver une partie de l'information quantitative perdue lors des opérations de discrétisation et de représentation Représentation graphique : l'histogramme C'est la forme graphique qui permet le mieux de visualiser la distribution d'une série statistique. [...]
[...] Cette variable s'applique aussi bien à des figurés géométriques que symboliques. Les variations de taille sont souvent bien perçues et immédiatement identifiées à des différences quantitatives Propriétés En théorie, cette variable visuelle est infinie car on peut faire varier la dimension d'un segment, par exemple. Mais en pratique, il faut que la taille du plus petit figuré soit perceptible et identifiable, il faut également être attentif aux contraintes du fond de carte, à l'échelle, à la proximité des unités géographiques (si elles sont linéaires ou ponctuelles). [...]
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