La population de la France - Gérard-François Dumont (2000)

Thèmes abordés

Population de la France, Gérard-François Dumont, déséquilibre géodémographique français, système primatial, Zones de peuplement industriel et urbain (ZPIU), périurbanisation 

Résumé du document

Durant la première moitié du XXe siècle, le déséquilibre géo-démographique français s'accentue au profit de la région parisienne, de la région PACA et de la région Nord-Pas-de-Calais tandis que les 16 autres régions perdent de la population.
Durant la seconde moitié du XXe siècle, la France connaît les « vingt glorieuses » (1945-1964), renouveau démographique incontestable, encore renforcé par le pic migratoire causé par les rapatriés d'Algérie. En 1964, la population de la France atteint 48,3 millions d'habitants. Les effets de cette période se prolongent à cause du rajeunissement de la pyramide des âges.
La fin du XXe siècle est marquée par un affaiblissement démographique : faible fécondité ; vieillissement de la population ; faible nuptialité. A l'échelle mondiale, la France métropolitaine compte 58 519 000 habitants et possède donc la 21ème population du monde (chiffres de 1999) et son ralentissement démographique est moins intense que celui de la moyenne des Quinze.

Extraits

[...] La région connaît une baisse notable de son taux d'accroissement naturel. Son centre de gravité glisse vers l'Atlantique Le Poitou-Charentes Démographiquement, la région se situe dans le dernier tiers des régions françaises. Sa densité est inférieure à la moyenne nationale. La région a un taux d'accroissement naturel nul. Mais un solde migratoire positif. Les effets littoral et Futuroscope : la Vienne et la Charente-Maritime s'opposent à la Loire-Atlantique et à la Charente : les deux premiers perdent moins de poids relatif que les deux autres. [...]

[...] Il reste un département agricole, avec une importante production de fruits et légumes. La majeure partie de la population y vit dans de petites villes, le long des vallées du Lot et de la Garonne. La lanterne rouge des départements aquitains revient à la Dordogne. Son enclavement s'est aggravé au XXe siècle (appauvrissement du réseau ferroviaire, disparition de toute navigation sur la Dordogne). La partie la moins peuplée de la région est son espace géographique central, avec la faible densité du département des Landes (35 hab/km2). [...]

[...] En 1992, l'île devient une collectivité territoriale disposant d'un statut spécial, son Assemblée et son Conseil exécutif ayant davantage de pouvoirs qu'un Conseil régional. Pour la Corse, région = collectivité territoriale s'administrant librement La Corse a la plus faible densité des régions métropolitaines (30 hab/km2). Depuis les années 80, dans le contexte d'une agriculture en rénovation, retour d'un accroissement démographique positif, lié au mouvement migratoire. C'est seulement depuis 1982 qu'on a des recensements fiables sur la population corse. La Haute-Corse est plus peuplée que la Corse du Sud. [...]

[...] En 1964, la population de la France atteint 48,3 millions d'habitants. Les effets de cette période se prolongent à cause du rajeunissement de la pyramide des âges. La fin du XXe siècle est marquée par un affaiblissement démographique : faible fécondité ; vieillissement de la population ; faible nuptialité. À l'échelle mondiale, la France métropolitaine compte habitants et possède donc la 21e population du monde (chiffres de 1999) et son ralentissement démographique est moins intense que celui de la moyenne des Quinze. [...]

[...] Le taux d'accroissement de la région s'effondre dans les années 1970, quasi-stagnation causée par la fin de l'ère industrielle (1974, l'industrie compte des actifs). Dès la fin des années 70, l'emploi tertiaire devient plus important que l'emploi industriel. En 1999, le Nord compte de la population de la région. Faible dissemblance d'évolution démographique entre les deux départements. La région est sur la dorsale européenne (qui a des densités de l'ordre de 400 hab./km2). Trois fois plus dense que la moyenne Française. [...]