monde, travail, France, 1800, 1950, classe ouvrière, rationalisation
Fin du 18ème siècle : moment majeur donc genèse et mutation de la force de travail industrielle. Deux grandes scansions de l'histoire sociale de l'industrialisation française : croissance de l'industrie dans la société rurale ancienne (aboutissant à rupture et genèse industrie autonome et rationnelle et à formation d'un prolétariat moderne). DONC explication de cette transition de l'économie agraire à une éco industrielle et capitaliste (+ invention organisation du travail, gestion, contrôle de la force travail…). Maturité et déclin de cette mutation donc lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
[...] Donc possibilité ENCORE de resserrer les liens avc population rurale et prolétariser sur place, sans rupture cohérence globale du système proto (stratégies encore pstes au XXème) C'est une reconversion s'appuyant sur ancien savoir-faire et une population rurale excédentaire accrochée à sa terre. Ex : ds le Beaujolais, les tissages du Dextre et de Cherpin de Rouanne ont 800 métiers concentrés en atelier et 150 à la campagne. Il existe également tisserands indépendants qui possèdent leur métier. En ville : réduction des pouvoirs des gens de métier = ENJEU MAJEUR Pourquoi mécaniser ? pour REDUIRE LE POUVOIR OUVRIER Ouvrier n'est plus instrument indispensable à l'activité manufactures et on put le REMPLACER par des HOMMES NOUVEAUX et moins expérimentés. [...]
[...] Ex : la mécanisation en Jacquard en Picardie en 1818 aboutit à un 1er échec et faillite de firmes ne parvenant pas à réduire l'absentéisme des tisserands. Les gens de métier face au machinisme Comportement plus contradictoire. La machine n'est pas refusée pr elle-même (car laisse du temps libre) MAIS elle suppose déclin de l'apprentissage, l'ignorance du procès productif. Ambiguïté face au machinisme moyen d'accroître le bien-être, baisser les prix, augmenter la prod° et la conso°. On peut imaginer un « usage social et moral des machines ». [...]
[...] Véritable mutation culturelle « tournant taylorien »de la société française Nouvelle culture de la vitesse et du mouvement : signifie une dépossession du temps ouvrier compensé par les méthodes scientifiques et les hauts salaires. Critique : seuls les ouvriers jeunes et vigoureux peuvent la supporter Institution des régleurs de machine, outilleurs, contrôleurs = répartitions fonctionnelles au sein de l'atelier prévues par taylor. La précarité stabilisée une mobilité sociale réduite Les difficultés de la promotion sociale Condition dont il est difficile de sortir : rigidité du statut social car possibilités rares d‘ascension vers le patronat ou vers l'indépendance de la boutique. [...]
[...] Mise en place d'une police privée du travail exercée de fait, sans sanctions légales. La « loi intérieure » de l'usine définit : conditions d'embauche et autres certificats ( durée du contrat discipline et organisation du travail (ds le temps et l'espace), processus de production lui-même, ethos global du travail (affirmation du pouvoir hiérarchique ) Voir page 47 : détails nbx et intéressants sur le plan administratif de l'usine Règlement = d'abord une liste des infractions et sanctions à cette loi intérieure. [...]
[...] Caractère religieux de ces groupements souvent visibles (ex la Saint Crépin pr les cordoniers). Position légale et politique ambigüe en théorie interdite par la loi Le Chapelier de 1791 et sociétés de secours régies par article 291 du code pénal En pratique : durée de vie souvent courte, agitée et constitution clandestine MAIS premier mouvement et organisé (chaotique et précaire) Plus qu'une protection contre les risques : sociétés défendent intérêts professionnels de leurs membres. Société secrète souvent : société du devoir mutuel des tisserands lyonnais ( 1828) Successions de poursuites, de dissolutions et de reconstitutions marque la monarchie de Juillet. [...]
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