Géographie agricole et rurale, Chaléart, Charvet, répartition géographique de l’agriculture, exploitations agricoles, organisation des agriculteurs
Les relations verticales, entre sociétés et environnements naturels.
Les relations horizontales : entre les pôles démographiques ou économiques et les espaces agricoles et ruraux.
Les études consacrées par les géographes aux espaces agricoles et ruraux ont connu trois grandes périodes. À partir de l'entre-deux-guerres, les géographes ruralistes ont largement étudié les paysages et les structures agraires. Albert Demangeon s'est beaucoup intéressé à l'habitat rural. Un ouvrage de synthèse par René Lebeau sur les grands types de structures agraires dans le monde.
Les années après-guerre : André Cholley : travaux combinaient paysages agraires et analyses socio-éco. 1960s : analyse des transformations et de la modernisation de l'agriculture, avec changement d'échelles du marché. 1963 : précis de Géo rurale par Pierre George.
1970s : ouverture sur les travaux des agronomes.
1980s : les géographes ruralistes se sont de moins en moins intéressés à l'agriculture seule, mais à sa modernisation de l'espace rural, avec Robert Chapuis, Jean Renard, Jean-Paul Diry.
D'une façon générale les géographes ruralistes s'intéressent aux grandes questions du monde contemporain que sont la progression inégale de la révolution verte ou de la mondialisation dans les pays du Sud, les conséquences des évolutions de la PAC, la décollectivisation en Europe centrale et orientale, l'impact des échanges internationaux de produits agricoles : GATT, OMC.
La géographie agricole et rurale permet en jouant sur des approches multiscalaires et des emboitements d'échelles, d'éclairer de façon utile de grandes questions et des enjeux majeurs du mode contemporain : clivage N/S, environnement, gestion des ressources, mondialisation et des impacts.
[...] Ces formes d'agricultures ont été souvent dvpés dans des zones qui étaient à l'origine des steppes ou des forêts très claires. Elles sont particulièrement agressives vis-à-vis de l'environnement, elles reposent sur l'emploi de matériels lourds. Elevages extensifs : consommatrice d'espace. Dans les pays riches comme Austalie, USA, Canada, que dans les pays pauvres d'Afr ou Asie ac du semi-nomadisme et transhumance. Des formes d'élevage extensif anciens en Am latine : haciendas au Mexique, estancias en Argentine, et plus récemment gd domaine en Argentine. Les techniques de production faiblement consommatrices d'espace. Agri irriguée : irrigation permet partt d'accroitre les capacités productives. [...]
[...] Le propiétaire de la terre reçoit entre le tiers et la moitié des récoltes. Les modes de faire-valoir mixtes. Lorsque l'exploitant réunit des terres selon des formes variées : une partie en faire valoir direct, l'autre en fermage par ex, ce qui est svt le cas en France. En Afrique, la terre est bien collectif et l'exploitant n'a aucun droit de jouissance du sol qu'il occupe. Grandes et petites exploitations. Le problème de la mesure de la taille des exploitations. [...]
[...] Dans tous les cas, on a affaire à une agriculture de gds espaces, qui s'est mise en place dès le départ avec peu d'agriculteurs. Dès les premiers défrichements, les exploitations sont vastes, la diminution du nombre d'agriculteurs ne faisant ensuite qu'augmenter la taille moyenne des unités de production, qui dépassent couramment les 500 ha. Si les rendements ne sont pas systématiquement élevés dans ces régions, la productivité par homme l'est. L'Eu occ Domaine privilégié de la petite et moyenne exploitation familiale assez proche du modèle danois. [...]
[...] Asie 29% des terres cultivées sur la planète Afr subsaharienne Am Latine 10,5%. Ces chiffres doit être confrontés à celui des agriculteurs : Asie rassemble 75% des agriculteurs de la planète. A l'opposé Am du N des agriculteurs mondiaux, dispose de 15% des terres cultivées. Techniques et production et consommation d'espace. Les techniques de production fortement consommatrices d'espace Agri itinérante dur brulis : shifting cultivation, remonte aux débuts de l'agriculture et demeure encore utilisée sur la plupart des continents. Elle ne permet pas de nourrir des densités importantes de population, mais elle autorise, tant que ces densités demeurent modestes, une gestion équilibrée des écosystèmes forestiers. [...]
[...] Ainsi autour de Paris, les terroirs de coteaux et de vallées cultivent la vigne et les légumes; la culture de fleurs, production de luxe, se dvpe grâce à la présence de classe aisée liée à la proximité du pouvoir. Au XX siècle cette agriculture connait un fort déclin. Partout, l'extension des agglomérations repousse les cultivateurs toujours loin vers la périphérie et diminue les superficies cultivables. Alors que les prix des denrées récoltées stagnent ou baissent, l'augmentation des coûts de production pousse les agriculteurs à se reconvertir dans d'autres activités. Vers la protection d'espaces périurbains ouverts Autour de Genève il est strictement interdit d'utiliser la bâti agricole à d'autres fins. [...]
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