Nature et urbanisme, écologie urbaine, végétalisation, architecture, réchauffement climatique, espaces verts
L'article est corédigé par plusieurs auteurs sous la direction de Mehdi Lofti. Mehdi Lofti est chercheur au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS).
Sa thèse de fin d'études s'intitule « Structure verte et biodiversité urbaine. L'espace vert : analyse d'un écosystème anthropisé ».
Ses co-auteurs sont respectivement pour Christiane Weber, géographe ; Francesca Di Pietro, Maître de conférences à l'Université de Tours dans le département aménagement et enfin Wissal Selmi, conseillère politique en charge du climat, de l'énergie, des politiques publiques liées à la planification environnementale et agricole pour l'Institut Emile Vandervelde à Bruxelles.
[...] Enfin, une dernière approche s'intéresse non plus à l'espace vert - comme un lieu unique- en ville mais aussi à l'élaboration d'une trame verte qui peut être considéré comme une continuité et qui peut avoir plusieurs fonctions et sert de support aux habitants, aux animaux. Cela constitue une autre approche du végétal en ville avec la nécessité d'avoir une réflexion en matière d'aménagement à l'échelle d'un territoire. Appréciations personnelles L'article est très intéressant car il met bien en perspective l'évolution du végétal en ville, il s'appuie sur une approche historique de la pensée autour de son évolution. [...]
[...] Les auteurs montrent dans le texte 3 phases distinctes de cette évolution de la nature en ville : L'urbanisme fonctionnaliste ; L'urbanisme durable ; L'émergence de l'urbanisme écologique. Analyse de l'article L'article synthétise l'évolution des théories et des pratiques urbaines relatives au végétal en ville sur plusieurs décennies. Les auteurs s'appuient sur une observation de l'évolution de la place des espaces verts dans les théories urbaines. Ils observent que ces théories ont évolué en fonction des progrès techniques et technologiques et avec l'émergence de certaines problématiques humaines et environnementales ainsi que l'influence de certaines idéologies conçues par des penseurs de la ville. [...]
[...] Puis dans une seconde partie les auteurs mettent bien en avant comme le végétal doit être pensé comme une composante stratégique pour faire évoluer la ville et aussi le végétal est très important pour faire face aux changements climatiques, cohabiter avec les espaces animales et cela nécessite une nouvelle forme de gestion de ces espaces. J'ai trouvé que le texte n'était pas toujours facile à comprendre mais heureusement qu'il est bien structuré avec des grands titres et sous-titres pour mieux se repérer. Bibliographiques et ouvrages de référence Lévy, J. et M. Lussault Dictionnaire de la géographie et de l'espace des sociétés, Belin, Paris p. Mehdi, L Structure verte, Structure verte et biodiversité urbaine. L'espace vert : analyse d'un écosystème anthropisé. [...]
[...] Pour la première vague de pensée du végétal en ville, les auteurs s'appuient sur une analyse de Catherine de Vilmorin datant de 1976. Cette analyse décrit deux catégories de conceptions du végétal en ville. La première catégorie, dans laquelle les espaces végétalisés sont considérés comme fondement de la construction de la ville. Les premiers théoriciens proposent une ville qui se développe autour de réseaux de parcs et jardins. Catherine de Vilmorin évoque une seconde catégorie dans laquelle les espaces verts sont considérés comme des infrastructures ou des équipements publics de proximité. [...]
[...] Thèse de doctorat, Aménagement, Université de Tours p (thèse de l'auteur). Choay, F L'urbanisme, utopies et réalités, Une anthologie. Seuil, Paris p (auteur de référence cité de nombreuses fois dans le texte). [...]
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