Les auteurs du livre « aménager la ville de demain » ont souhaité écrire un ouvrage de façon à réunir leur compétences. Cet ouvrage se divise en 3 chapitres afin que chacun puisse traiter son sujet selon son objet d'étude. Donc ce livre n'est pas dominé par une pensée unique et est enrichi par les diverses matières qui ont construit son écrit. De plus les auteurs ont voulu se remettre en question dans leur approche de ce travail pour permettre la diversité en appréhendant les aspirations sociales actuelles. Chaque auteur est impliqué dans le projet et donne au sein de l'ouvrage une dimension particulière due à la différence culturelle de chacun. Marie-Laure Beaufils développe ses connaissances en économie et exalte le récit par ses connaissances d'experte.
Ce livre appartient au genre ville et société.
Les thèmes abordés sont proposés dans 3 chapitres :
- le premier est traité par José Landrieu qui informe le lecteur que l'aménagement est une affaire collective.
Monsieur Landrieu est responsable de la mission prospective du ministère de l'équipement du transport et du logement.
- Le second chapitre a été écrit par Yves Janvier il nous permet de considérer l'économie des sociétés dans l'environnement urbain. Cet auteur est ingénieur conseil en développement.
- Le troisième chapitre a été relaté par Marie Laure Beaufils qui nous explique le développement économique urbain comme processus de création de valeurs.
[...] La prise en charge des demandes des usagers est elle limitée par l'économie simplement ou par un manque de communication évident entre les acteurs et les usagers. Par ailleurs, certains quartiers peuvent subir un abandon plus complet qu'un autre quartier. L'auteur nous informe que l'Etat peut engendrer des discriminations positives et favoriser que les quartiers les plus difficiles. Mais je pense que c'est avant tout le devoir de l'Etat que d'établir cette prise en charge. Pour l'auteur il est nécessaire de ne pas tomber dans l'une ou l'autre voie d'excès. [...]
[...] L'aide est souvent financière pour les entreprises. L'auteur défend un développement parallèle entre le développement social et le développement économique pour permettre une harmonie entre le matériel et le lien social Conclusions Dans l'ouvrage nous avons constaté que les auteurs insistaient sur les différentes combinaisons des différents acteurs afin d'établir un urbanisme à visage humain. Ce livre est pour moi très intéressant sur le fond du problème de la ville, dans son aménagement, dans son équilibre, dans le travail de coopération pour la construction réellement humaniste, mais je redoute le principe de réalité qui me parait assez lourd, il n'est pas évident que les entreprises s'impliquent dans un autre domaine que le leur, et qu'elles puissent travailler sur un projet commun avec des organismes publics. [...]
[...] C'est ainsi que l'urbanisme doit être au centre du progrès social. Par ailleurs, l'urbanisme doit aussi répondre à la communication des entreprises et au progrès économique. Il y a comme une transitivité mathématique entre le développement de la ville et l'essor des entreprises de cette même ville. C'est-à-dire plus la ville offre un développement propice aux entreprises plus elle se développe. C'est le principe des vases communicants. L'auteur cherche à concilier un développement économique et un développement social afin d'engendrer un équilibre entre les deux critères. [...]
[...] Il faudra faciliter la mobilité sociale des individus, c'est ainsi que l'aménagement urbain doit prendre en compte le changement social. Actuellement on se trouve devant une impasse dans la mobilité, on ne s'adapte pas. L'Etat par son attitude contribue à l'exclusion sociale L'auteur développe cette idée par rapport à l'exemple des expulsions. Il faudrait d'après l'auteur une aide plus forte auprès des locataires afin qu'ils puissent payer leurs loyers. Le narrateur pense que l'on devrait développer une plus grande cohésion sociale. [...]
[...] Le principe de décentralisation doit être bien cerné, car il entretient actuellement un principe d'inégalité lié aux richesses particulières de certains territoires. On trouve alors des régions riches et des régions qui sont pauvres. Ces territoires n'apportent pas la même qualité de vie aux habitants, ni une égalité de chance. Cela serait contraire à notre constitution. [...]
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